La bonne citoyenneté

En bon citoyen, pour faire plaisir au premier de cordée qui a d’autres chats à fouetter, j’ai en une seule sortie seulement fait : la sortie à mon chien, mon exercice quotidien et mes courses de première nécessité en espérant que le pain le soit.

Mais, ce qui me rend malade, ce sont de voir les rues, avenues et places vides.

C’est en somme un confinement à l’air libre qui me semble équivalent – voir pire – que celui subi en maison puisque le lien social s’est rompu.

Ne pas voir, ne pas parler, ne pas toucher l’autre me plonge dans une impasse où je suis encore plus confiné.

Mais, ayant la chance d’être en couple, tous les deux nous réinventons, sans même y prendre garde, une société à part.

En espérant que cela ne débouche pas sur une sortie de territoire lorsque l’animal vicieux Covid-19 disparaîtra.

D’ailleurs la communication passe bien en informations de constatation.

A savoir que ma conjointe a remarqué avoir moins de messages dans la journée qu’à l’habitude.

Je l’avais aussi en pointe de mire sans y prendre garde.

Certainement le fait que les gens messagers ne sont plus au boulot.

Au chagrin, ils s’ennuient donc s’inventent des occupations sociales.

Alors que confiné, soit ils sont en télé-travail avec les comptes à rendre qui s’ensuivent, soit ils réinventent leur nouvelle vie ; ce qui fait du bien, espérons-le, encore une fois.

Nous savons désormais que le 1er tour des élections n’a pas été un vote inutile puisque les acquis seront conservés – rigolo de constater que nos politiques de (presque) tout bord ont par contre voter le retrait de certains droits acquis des honnêtes travailleurs salariés.

Mais, si cela avait pris un tour différent, est-ce que la poussée de fièvre des écolos n’aurait pas atteint un réchauffement à la mesure des craintes vécues ???

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