Entre-temps, la France était devenue un pays d’accueil, elle a intégré au cours du 20ème siècle des milliers de familles venues notamment de Pologne, d’Italie, d’Espagne et du Portugal, de même culture que celle des Français, tandis que des Français sont partis, s’installer ailleurs.
Elle a accueilli les Français de retour d’Indochine, d’Afrique du Nord et d’autres colonies, insufflant leur énergie, dans un « vieux pays ».
La France a fait appel, en même temps à des travailleurs venus de ses anciennes colonies, pour construire des maisons et des routes qui ont fait venir leurs familles, pour faire souche en France, dont la population a augmenté de 50 %, en quelques années, faisant de la France le pays multiculturel que nous connaissons aujourd’hui.
Depuis des guerres en Irak et en Syrie, ainsi que des guerres tribales en Afrique, obligent des centaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons et de chercher refuge ailleurs.
Certains passants par la Turquie, qui fait fonction d’État tampon, d’autres qui tentent de traverser la Méditerranée, en direction de l’Italie et, maintenant de l’Espagne, par la mer ou en forçant l’entrée à Ceuta, sa possession en Afrique.
Ils sont les victimes de passeurs, qui les embarquent sur des rafiots de fortune, faisant de nombreuses victimes, malgré les opérations de sauvetages conduites depuis 2013 par des ONG.
La cible de ces réfugies est l’Europe, qui depuis la crise économique et financière de 2008, n’est plus le « paradis » que l’on leur a décrit.
Les pays européens , tout en coordonnant les opérations de sauvetage sont incapables d’intégrer cette masse d’arrivants, d’autant plus que les pays situés à l’intérieur de l’Europe ne sentent pas concernés, ne veulent pas en entendre parler et cherchent à faire cavalier seul.
L’Union européenne est consciente qu’elle doit, pour des raisons humanitaires, le droit d’asile aux réfugiés politiques et aux victimes des guerres et, demain aux réfugiés politiques, mais pas aux réfugiés économiques, à renvoyer chez eux.
Le temps est venu de mettre de l’ordre dans la « maison Europe » face à l’afflux de réfugiés, qui ne tarira pas et auquel l’Union Européenne doit faire face, tant qu’il reste maîtrisable.