La barre était trop haute

Il y en a qui veulent toujours plus, qui n’en ont jamais assez. Lorsqu’il s’agit de petites gens, ils sont traités d’Égoïstes, d’inconscients, de malappris rentrez chez vous.

Lorsqu’ils le demandent gentiment en montrant les dents, il faut s’asseoir à une table de débat.

Lorsque les coups pleuvent, le minimum est donné pour calmer.

Mais, lorsque ce sont des réputés, des qui ont droit à la parole, il faut bien les écouter.

Ces gens qui ont quelque chose à dire de censé, d’intelligent.

Il y a peu, tout le monde craignait que le déficit national ne pouvait que rester à 3%, voir plus certain, dépassé aisément cette barre théorique décrétée sans aucun a priori.

Maintenant, que l’on pense sans coup férir à ne pas dépasser les 2,2%, l’on estime que l’on pourrait faire mieux, serrer encore plus la ceinture des miséreux.

Car eux sont plus nombreux à être dans la possibilité d’agir pour le plus grand bien de la minorité de la caste des riches qui ne demande qu’à continuer à s’enrichir.

Messieurs les gagnants, à quel moment accepterez-vous de ruisseler de votre générosité désintéressée les gens qui vous servent, font profiter vos profits, veillent comme des chiens bien dressés sur vos fortunes et autres biens ? Il avait remplacé dieu car il voulait être pape puisque chez lui le poste d’empereur est déjà pris.

Il avait réussi son pari en faisant chuter, pour des broutilles à quelques millions d’euros qui sont énormes en yens, le grand manitou qui toujours sortait bon train sans aucune réserve.

Mais, très vite s’est dévoilé le dévoiement de cet homme qui sans scrupule a ouvert la boîte à pandore qui lui revient comme un boomerang.

L’on se demande bien qui va être nommé à la tête de ce triumvirat que l’on ne (re)verra pas peut-être de si tôt nous revenir en bonne forme.

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