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Jusqu’à présent récalcitrant le Japon envisage un report des Jeux olympiques d’été

Alors que la plupart des grandes compétitions sportives prévues ce printemps et au début de l’été ont été purement et simplement annulées ou reportés à une date ultérieure, pour le gouvernement japonais il n’était pas question de ne pas tenir les Jeux olympiques, un évènement mondial, comme prévu, il faut une guerre, pour cela, or le monde est en guerre contre une pandémie du coronavirus Covid-19.

Sous pression, depuis quelques jours d’une part grandissante du monde sportif, le premier ministre japonais admet qu’un report pourrait devenir inévitable, alors que le Comité international olympique, le CIO s’est donné hier quatre semaines pour prendre une décision.

Jusqu’à hier, il s‘est borné à répondre qu’il était encore trop tôt pour prendre une décision, jusqu’au moment où sa position a évolué et sans écarter l’idée d’une annulation, il évoque ouvertement, pour la première fois un report.

Le président du CIO a écrit, dans une lettre aux sportifs : « Nous avons entamé des discisions avec tous les partenaires pour dresser un état des lieux du développement rapide de la situation sanitaire et de son impact sur les Jeux olympiques, comprenant un scénario de report ».

En ajoutant « Nous sommes confiants dans le fait que nous aurons finalisé nos discussions dans les quatre prochaines semaines, une annulation des jeux olympiques détruirait le rêve olympique de 11 000 sportifs des 210 Comités nationaux olympiques, de l’équipe des réfugiés et des sportifs paralympiques ».

De ce fait l’annulation n’est pas à notre agenda a-t-il écrit , le tout est de savoir si un report est techniquement possible pour les sportifs

Partout dans le monde, les consultations sont en cours pour répondre au questionnaire du CIO, une décision doit intervenir au plus vite pour apaiser les craintes et les questionnements du mouvement sportif.

 En France, la ministre des sports aurait dit « L’urgence est ailleurs ».

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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