Vers 14h00, nous sommes partis nous balader – à pieds – dans une capitale, présumée, sans voiture.
Direction, le Trocadéro, puis, les Champs Élysées, la Concorde et pour finir Bd Hausmann à la hauteur des grands magasins.
Si les Champs Élysées étaient bien fermés à la circulation, il n’en était pas de même du reste de Paris que nous avons traversé.
Sans être intense, la circulation était réelle, pas seulement des taxis, des VTC et des bus, non de très nombreuses voitures de particuliers.
Et tout ce petit monde, ne respectait même pas la limitation de vitesse à 30 km/h.
J’ai échangé quelques mots avec un policier, à la hauteur d’un des barrages empêchant l’accès des voitures sur Champs Élysées.
Il m’a indiqué que s’ils pouvaient empêcher les voitures d’entrer dans Paris, il était impossible d’empêcher celles présentent dans la capitale de circuler, qu’il faudrait mettre des policiers à tous les coins de rue et que c’était impossible, sans même garantir un réel résultat. Ce policier ne pouvait que déplorer cette circulation.
Résultat, une longue balade dans Paris (un peu plus de 12 km, pour aller et revenir), en faisant attention à chaque traversée de rue, comme un jour ordinaire.
Madame Hidalgo, tout cela n’est pas très sérieux, décréter un jour sans voiture impossible à organiser, n’a aucun sens. Si vous comptiez sur la discipline des automobilistes, vous êtes bien naïve et c’est ennuyeux vu la fonction occupée.
Il fallait organiser quelque chose de gérable, plusieurs zones vraiment piétonne ce jour, tel que les Champs Élysées.
Mais, le tout Paris piéton, sans voiture, de ce 1er octobre 2017 est un échec total.
