Le jour où ça m’est arrivé de Martine Legrand chez Carnetsnord

Carnetsnords nous propose, de Martine Legrand, Le jour où ça m’est arrivé.

Martine Legrand a 62 ans et vit à Paris. Elle écrit entre autres pour le théâtre et anime des ateliers d’écriture.

« Je sors de la consultation. Appelle mon compagnon, c’est un cancer, appelle ma sœur, c’est un cancer. Je ne dis pas que je l’ai, je dis que c’est, qu’il y a, quelque part, ça. Je dis les mots et ne réalise rien, comme si ça ne me regardait pas. […] Je sais juste que j’ai ça, quelque part en moi, petite pierre anguleuse de mystère. »

Le cancer du sein concerne une femme sur huit, soit 12,5 % des femmes, un pourcentage important qui conduit les 87,5 % des femmes qui ne développeront pas cette maladie à vivre dans la crainte d’être concernée… un jour.

Cet ouvrage n’est pas un roman, c’est une histoire vraie, celle de Martine Legrand qui découvre qu’elle a un petit caillou de 4 mm dans le sein droit… c’est un cancer.

Comme par dédains, l’auteure appelle son cancer « ça ». Comme elle l’écrit « j’ai ça ».

Au fil des pages, Martine Legrand nous parle des gens qui l’entourent, des gens qui l’entourent, du corps médical, des examens, de l’attente des résultats, de ses questionnements, de ses craintes, jusqu’à l’intervention.

Ce n’est pas un ouvrage triste ou défaitiste, au contraire, c’est presque amusant… par moments. Mais la réalité est là. L’auteure nous raconte sa vie avec « ça », de manière à la pudique, mais sans rien nous cacher.

Cet ouvrage est un message positif pour toutes les femmes qui ont « ça » et celle qui ont peur un jour d’apprendre une mauvaise nouvelle et de devoir combattre « ça ».

À lire aussi par les conjointes pour mieux comprendre ce que leur conjointe peut vivre en ayant « ça » ou d’avoir « ça ».

Je trouve l’usage du mot « ça » par Martine Legrand très juste, comme pour ne pas donner prise au crabe, au cancer.

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