Les jeunes deviennent sourds

Les jeunes qui fréquentent trop souvent les discothèques et les festivals de musique deviennent progressivement sourds.

Alors qu’une batterie seule peut déjà produire 101 décibels, d’après le Centre d’information et de documentation sur le bruit, l’oreille humaine commence à souffrir à partir d’une exposition à 85 décibels, pendant huit heures.

Pour cette raison, le niveau légal en boîte de nuit et en festival passe de 105 à 102 décibels et même à 94 décibels lorsque le public visé est constitué d’enfants jusqu’à 6 ans, en vertu d’un décret publié le 9 août dernier au Journal officiel.

Le décret comporte aussi d’autres mesures de prévention comme

Cette sollicitude des pouvoirs publics peut surprendre, or il se trouve qu’en France, selon l’association JNA, qui organise chaque année, à l’occasion de la Journée nationale de l’audition, une campagne de prévention sur les risques du bruit, entre 12 et 13 % de la population, soit entre six à 8 millions de personnes sont touchées par des problèmes d’audition.

Toutes ces personnes ne sont pas des clients assidus des discothèques et des festivals de musique, pour beaucoup, c’est une conséquence du travail.

Ce décret inquiète les professionnels, mais devrait surtout conduire les employeurs à veiller à l’usage régulier des protections auditives sur les chantiers bruyants et ne pas se limiter à la fourniture des bouchons d’oreille.

Pour ce qui est des discothèques, je me souviens du temps où j’étais étudiant, d’un petit dancing discret boulevard Saint Germain, où le quart d’heure de musique douce était attendu, pour diverses raisons, avec impatience par les couples de danseurs, sans doute, fatigués par le bruit.

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