A ce jour, les forces majoritaires du gouvernement, ayant le moins d’élus en France, sont fières des résultats faisant mentir les plus optimistes des économistes du travail.
Pensez, le taux d’emploi n’aurait jamais été aussi bon alors que cela aurait dû être le grand trou abyssal suivant la pandémie.
Bon, cette dernière n’est pas terminée, mais c’est toujours cela de prit pour l’illuminé en quête de voyants verts allumés.
Cependant, à y regarder de plus près, en parallèle, le constat est sans appel.
Le nombre d’indépendants, d’auto-entrepreneurs n’a jamais été aussi fort.
Mais, juste un petit bémol, non pas pour mettre en berne ce magnifique résultat qui ne doit rien à la chance, mais pour ne pas cacher la vérité à des gens en quête de celle-ci.
Lisez bien ceci : la rémunération mensuelle moyenne de cette catégorie est à peine de 500€.
Les patrons, les vrais, ont de quoi se réjouir.
Ils resteront en poste toujours plus longtemps grâce à cette nouvelle main-d’œuvre malléable à merci qui a tous les soucis des patrons et les derniers, les vrais de durs, eux n’ont pas les soucis qu’ils pouvaient avoir avec de vrais salariés toujours plus râleurs.
L’État aurait-il deux discours ? L’un consistant à dire qu’il a toujours plus besoin d’étudiants pour tenir les postes d’avenir.
L’autre en ne cessant de faire perdre du pouvoir d’achat à ces jeunes dont les plus précaires sont de plus en plus touchés.
Non content d’avoir élagué certaines aides indispensables mais que le budget France ne saurait admettre – d’accord pour aider les plus riches ; d’accord pour rendre encore plus pauvres les pauvres.
En fait la stratégie est simple.
Il y a de plus en plus de diplômés, notamment le premier d’entre eux s’appelant le bac.
En conséquence, mécaniquement, cela se bouscule dans les grandes écoles et les fausses barrières des concours ne donnant leur chance qu’à une élite déjà formée, ne peuvent plus endiguer le flot de prétendants aux meilleurs postes dans les meilleurs entreprises donnant les meilleures rémunérations.
Aussi faut-il réinventer pour séparer le bon du mauvais selon les critères des déjà grands.
En bon banquier qu’il est dans l’âme, l’illuminé sait qu’il faut savoir compter sur l’argent.
