Je n’avais jamais joué à Pokemon par le passé, c’est que ce n’est pas de ma génération.
Je suis né en 1959, je fais partie de cette génération née avant les jeux vidéo et les distractions avec les copains c’étaient :
– en plein air jouer aux billes, construire des cabanes dans les bois, faire du vélo,…
– à la maison (s’il pleuvait) jouer à des jeux de société genre Monoply, Cluédo,…
Et puis avec la micro-informatique, à la fin des années 70, sont arrivés les premiers jeux vidéo et les premières consoles de jeux. J’y ai joué.
Mais Pokemon est arrivé trop tard, j’étais passé à autre chose, même si des adultes jouent à ces jeux.
Depuis des semaines, je me suis demandé ce que pouvait être ce jeu. Dans les reportages vus sur internet où à la télé, j’avais bien constaté que ce jeu superposait ce que voyait la caméra du smartphone à des petits personnages virtuels.
Sur le coup je n’avais pas saisi le but du jeu, puis j’ai compris qu’il fallait attraper ces petits personnages.
Bref, ce matin j’ai installé le jeu sur mon iPhone (j’ai attendu qu’il soit officiellement disponible sur l’AppStore en France. Comme on le dit « y a pas le feu au lac »)
J’ai découvert, enfin, l’univers de Pokemon.
Le seul truc que l’on peut faire bouger, une sorte de grosse boule blanche et rouge, j’ai rapidement compris que c’est avec ce truc qu’il faut attraper les bestioles virtuelles, mais il m’a fallu quelques minutes pour comprendre comment ça marche. Après, même mon chat arriverait à y jouer.
C’est complètement débile, ça n’a aucun intérêt, il n’y a pas d’énigmes à résoudre, pas de jeu de piste, rien, juste à marcher comme un zombie, attendant de voir apparaître ces petites bestioles et de leur balancer dessus la ba-balle rouge et blanche.
Je pensais, vu l’engouement pur Pokemon GO, qu’il y avait quelque chose de captivant.
Le seul point positif est que ce jeu qui oblige à faire un peu d’activité physique mais légère, les chasseurs que ces bidules virtuels marchent plutôt comme des Zombie que comme des marcheurs de randonnée.
Je suis très déçu, mais c’est comme cela des choses dont on n’arrête pas de parler, ça monte comme un soufflet et ça fait « pschitt ». La réalité est bien plate.
Maintenant, je ne suis probablement pas dans le cœur de cible.
Mais, pour ceux qui aiment Pokemon GO, faites attention à la « vraie vie » qui est autour de vous (voitures, humains,…) lorsque vous marchez comme des Zombies les yeux rivés sur l’écran de votre smartphone.
Pour tenter de comprendre, j’ai interviewé 2 joueurs de Pokemon : lire l’interview