ISF

Cet impôt me semble inique, stupide et incohérent.

D’autant plus que bien souvent, il frappe des ménages, certes à l’aise, ayant eu la malchance de se loger dans un quartier côté ayant pris de la valeur au fil du temps ou hérité d’une résidence principale ayant subi le même sort.

Faudrait-il en déménager pour aller résider sous d’autres cieux moins propices ?

Prenez le pauvre impérieux chanceux d’avoir eu les suffrages suffisant pour s’éviter l’outrage d’une résidence principale différente de ses actuels logements de fonction.

Il avait évalué sa résidence appartenant à son épouse de droit quelques 200 000€ de moins que l’estimation volontaire d’un fonctionnaire zélé du trésor qu’est le service des impôts.

Et, de ce fait, devrait payer un surplus d’ISF, dont il se croyait banni le pauvre ex-banquier de son état d’hier, compris entre 6 000 à 10 000€ selon les initiés.

Mais comme cet homme-là est moderne, intelligent et tout et tout, il décide de se venger en faisant peser sur les seuls propriétaires immobiliers le valeureux ISF.

Dis, Charles, attend, tu crois qu’il le fait exprès l’incompris des sondages droitiers ???

Mais pourquoi donc ne pas rayer purement et simplement ce sur-impôt indigne et, par contre, imposer de plein droit toutes les formes de revenu au même barème (enfin pas celui des prud’hommes, ne confondez pas tout) ?

En même temps, virez toutes les possibilités d’exonération et crédit, laissant ainsi la possibilité à l’état d’agir dans les secteurs porteurs pour le pouvoir d’achat et non en laisser un libre choix incertain aux seuls consommateurs le pouvant.

En dernière minute, le premier des ministres après avoir consulté son aéropage de conseillers lors d’une interview, a clairement dit que les pensions de retraite seraient augmentées à hauteur de l’inflation dès le 1er octobre 2017 (2017, c’est bibi qui le rajoute pour être certain de la période nommée).

Ho, hé, attention, l’on va être assujetti à l’ISF si cela continue à ce rythme…

Hein, comment ?

Ouf, respirons, d’après l’accord paritaire, l’augmentation sera égale au niveau de l’inflation moins 1 point.

Et comme l’inflation est inférieure à 1%, je vous laisse faire le calcul. Heureusement que ces joyeux lurons de salariés de tous poils ont prévu de ne pas ponctionner si le résultat de leur désormais célèbre équation était négatif.

Respirons ce qui n’est pas encore taxé !!!

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