Or, au moment où le sort de notre hôte, belle planète Terre, est en danger de nos actions inconsidérées, où la prise de conscience des terriens que nous sommes, ses obligés, nous ne pouvons pas nous contenter de penser à donner le prix Nobel à cette jeune égérie rebelle qui nous dit tout haut et sans détours ce qu’elle pense de notre lâcheté.
Il y a des choix à faire non pas au niveau de la pensée humaine dont notre hébergeur n’a que faire ou plus voudrez se défaire tant elle est contraire à son destin de durer.
Par exemple, la voiture automobile, symbole de notre liberté d’aller et venir à tout vents.
Réduire cette dernière pour réduire notre action sur la pollution même invisible n’est pas vraiment un bon moyen d’autant plus que frappe à la porte des milliards de gens qui voudraient bien, eux, de temps en temps s’arrêter de marcher car si la marche est bonne pour l’entretien de son corps, trop en faire épuise et ruine la santé.
Il faut donc regarder ce qui cause difficulté et opérer pour supprimer, voire diminuer si cela est positif.
Une bonne alternative est de faire renoncer les individus à acquérir des bolides qui non seulement ne peuvent être utilisés à leur pleine puissance que sur circuits mais polluent bien plus que ses cousines moins pressées d’aller à l’échafaud.
Aussi, taxer fortement ces sportives est une bonne chose, mais ne pas les produire en serait une nettement meilleure.
En espérant toutefois que ces sur-taxes aillent bien dans les mesures de défense du climat qui risque de tomber sur nos têtes et non pas dans la lutte contre la vitesse pour faire en sorte que la boucle de nos âneries soit bouclée.