Inventaire

Hier, c’était le facteur et autres distributeurs qui inondaient ma boîte aux lettres postales.

Aujourd’hui, je me retourne plus vers ma boîte courriel pour y retrouver ces plaisanteries.

Serait-ce l’effet de l’apposition sur la première d’un sticker « Non Pub » et le non savoir de l’utilisation d’un logiciel Anti qui seraient à l’origine de cet effet ?

En tout cas, en voici les effets pour un début de journée bien chargée.

Je vais pouvoir installer un monte-escalier car le produit vanté par un ancien entraîneur de foot n’a pas eu raisons de mes douleurs articulaires.

Durant ce court trajet, je lirais les messages d’une info journalière dont l’état de vote n’est pas la moindre.

A moins que je ne me laisse courtiser par une invit à deux brocantes de quartier pourvu qu’entre-temps je cède à mon droit de vote n’étant pas pour ce jour assesseur d’un bureau qui en aura bien besoin au second tour – A propos, c’est fou comme le nombre de bénévoles partants se réduit avec celui des prétendants.

Comme la fête pères approche, j’ai un beau panorama des possibles de ce que je risque de recevoir bien si ma progéniture n’est pas en reste puisque cela va du couteau au restaurant en passant par les vêtements sans oublier un désodorisant.

A moins qu’un cadeau plus intime me soit reconnu pour une nouvelle liberté bien libertine, à me demander comment les marketeurs ont fait pour me dénicher.

Ceci dit, les diseurs de bonne aventure sont légions comme les bons placements financiers auxquels j’ai jusqu’ici pu échapper fier d’une vraie liberté jamais entamé malgré les coups de canifs de certains qui se seraient bien vus en assassins.

Mais, je pourrais bien prendre un peu de mon temps pour l’achat d’une autre résidence puisqu’en qualité de senior ma mutuelle me coutera moins chère – ha bon ? – et qu’au bout du compte une baisse des impôts serait prévisible si j’accepte de ne pas l’occuper ?

Ce qui me permettra, sans doute aucun, de compenser un peu la perte que je vais avoir grâce aux gentillesses de monsieur premier ex salarié qui en connaissait tous les avatars supérieurs mais n’a pas encore compris les désagréments de sa compagne ayant désormais le même statut que bibi.

A que c’est beau la modernité…

Quitter la version mobile