Inutile de se méfier

Dites les gars. Je laisse de côté les filles puisqu’il paraîtrait qu’il s’agisse d’une histoire de genre masculin.

Rendez-vous compte.

Vous souhaitez vivement que les règles de confinement du soir, les gestes barrières s’arrêtent.

Il faut donc pour cela aller se faire piquer le plus tôt possible.

Tout cela est, tout cela est sain.

Vous serez sauf.

A la première occasion, vous décidez vous réunir entre copains chaleureux.

Et comme vous avez vieillis, ils en ont fait autant.

Ce sera donc en table de quasi banquet que vous allez vous entourer de ceux que vous aimez.

Les copains, leur femme et aussi la progéniture qui va avec.

Et c’est naturel.

Ce sera bon de se retrouver ensemble par une belle journée d’été qui pourrait bien aller jusqu’à une belle soirée.

Le jour venu, tout le monde répond présent.

Chacun a apporté son produit de voisinage.

Les copains, copines ont retenu la leçon du direct, l’un des avantages de la Covid passée.

En fait, si la circulation s’était arrêtée, figée dans une crainte de retour de ces vieilles épidémies transformées en pandémies tellement elle aimaient faire des ravages sur terre, les cerveaux bouillonnaient, les idées fusaient.

Chacun y va de son histoire.

L’après-midi s’est écoulé.

Et patatras, main dans la main, le petit garçon avec la petite famille se rapproche des adultes.

C’est elle, car en définitive la gente féminine est concernée, qui se lance courageusement : « dis, c’est qui l’affreux ? ».

tous et toutes se regardent effarés.

S’épient en silence.

Un ange transformé en démon semble passer dans un flottement malsain.

Mais c’est un des tontons qui s’autorise à répondre : « ne t’inquiète pas, i n’y a pas de vilain monsieur ici ».

Un instant long comme un espérance se passe.

Puis la mère de l’un prend son fils tandis que la petite spontanément monte sur les genoux du si gentil.

Et tout le monde se met à rire soulagé.

Pourtant, l’on a aussi appris que 10 % avait subi l’inceste pédophile…

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