Intervention des assisteurs au Népal

nepal0405A la suite du tremblement de terre au Népal suivi de nombreuses répliques, tuant des milliers de personnes blessant et mettant à la rue des dizaines de des dizaines de milliers de personnes, on a pu voir intervenir les secours népalais, puis nombre d’associations.

Mais les assisteurs semblaient silencieux et – peut-être absent.

A écouter des témoignages de touristes, ils se sont sortis d’affaire avec l’aide des associations humanitaires, des secours népalais, mais aucun n’a parlé d’assisteurs telle que Europ Assistance ou Mondial Assistance.

Pourtant, on peut imaginer que ces touristes n’étaient pas partis au loin sans être assurés, sans être couvert par un assisteurs.

Pour tenter de comprendre l’action ou l’inaction des assisteurs au Népal, la Rédaction de RiskAssur a contacté les services communications de plusieurs d’entre eux.

Dans la journée, un seul a répondu, il s’agit de Mondial Assistance qui explique « Nous nous sommes bien entendu mobilisés et avons été opérationnels pour aider nos clients dès le début et tout au long de cette crise majeure, à la fois sur place avec une équipe médicale internationale (1 médecin, 4 infirmiers et un correspondant népalais) qui coordonnaient nos activités pour le compte de l’ensemble de nos filiales à travers le monde. Une cellule de crise opérationnelle H24 a été mise en place à Paris avec deux équipes médicales qui se relayaient à Paris et à Brisbane. L’ensemble de ces opérations complexes a été mené en concertation et en étroite collaboration avec le ministère des affaires étrangères, les autorités locales et les différentes filiales du groupe.

Compte tenu de la complexité de la situation et du drame humain qui se jouait au Népal avec des milliers de morts et de blessés, nous nous sommes concentrés sur nos métiers d’assistance aux personnes et avons évité toute communication pro-active. »

Par rapport à l’ampleur de la catastrophe et de la crise qui s’ensuit, nous constatons que les moyens mis en œuvre sont très limités (6 personnes).

J’ai reçu ce matin (Mardi 5 mai) un coup de fil de Guillaume Fichefeux, Directeur marketing et communication d’Europ Assistance, qui a tenu à peu près les mêmes propos que ceux de Mondial Assistance.

Guillaume Fichefeux m’a précisé que Europ Assistance se tenait en retrait en accord avec le Ministère des Affaires étrangères, avec lequel ils étaient en relation permanente. Qu’ils étaient en contact avec, certains de leurs assurés, pour lesquels ils mettaient des rapatriements.

Europ Assistance n’a que peu d’actions directes sur le terrain, ils font de la coordination.

Nous pouvons imaginer, qu’il en est de même pour les autres assisteurs au Népal.

Heureusement, sur place le maximum est fait par des associations humanitaires, par les secours népalais, car en fin de compte les sociétés d’assistances, si elles peuvent intervenir de manière efficace lorsqu’un de leur client a un problème – même au bout du monde – ou en cas d’accident mais localisé (par exemple un accident de train ou de car) elles sont démunies face à une catastrophe d’une telle ampleur et servent plateforme de communication, plus que d’assisteur au sens où ont l’entend (avec de réelles équipes sur le terrain).

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