Inclusive
Devant les difficultés à bien faire leur travail, les infirmiers en sont arrivés à faire grève.
Non pas qu’ils veulent exercer un autre métier que celui pour lequel ils se donnent tant de peine ; mais bien parce qu’ils demandent les moyens de le faire tout simplement bien.
Mais, il y a aussi les salariés des maisons de retraite qui n’en peuvent plus d’avoir à s’occuper de 30 malades au quotidien.
C’est plus qu’il n’en est demandé aux femmes de chambre des hôtels pour nettoyer, faire les lits.
Non pas que ce métier soit moindre, mais, tout de même, d’un côté l’on traite l’humain en plus du mobilier.
Et pour revenir à nos infirmiers, comment font-ils pour somme toute accueillir encore correctement les malades, et même bien souvent leur apporter un réconfort bienveillant.
Même si, c’est sûr, parfois, certains oublient de faire, pensent à autre chose ; peut-être à leurs rtt impossible à prendre puisqu’ils doivent remplacer au pied levé celui qui s’est absenté.
J’aurais voulu aller plus loin dans cette nouvelle.
Mais, voilà, l’écriture inclusive que l’on voudrait obliger d’employer sous couvert d’égalité, de parité femmes/hommes ou hommes/femmes, ce que j’aurais dû écrire pour mieux m’y conformer.
« Devant les difficultés à bien faire leur travail, les infirmier-e-s en sont arrivé-e-s à faire grève.
Non pas qu’ils, qu’elles veulent exercer un autre métier que celui pour lequel ils, elles se donnent tant de peine ; mais bien parce qu’ils, qu’elles demandent les moyens de le faire tout simplement bien.
Mais, il y a aussi les salarié-e-s des maisons de retraite qui n’en peuvent plus d’avoir à s’occuper de 30 malades au quotidien.
C’est plus qu’il n’en est demandé aux femmes et hommes de chambre des hôtels pour nettoyer, faire les lits.
Non pas que ce métier soit moindre, mais, tout de même, d’un côté l’on traite l’humain-e en plus du mobilier.
Et pour revenir à nos infirmier-e-s, comment font-ils, font-elles pour somme toute accueillir encore correctement les malades, et même bien souvent leur apporter un réconfort bienveillant.
Même si, c’est sûr, parfois, certain-e-s oublient de faire, pensent à autre chose ; peut-être à leurs rtt impossible à prendre puisqu’ils, qu’elles doivent remplacer au pied levé celui ou celle qui s’est absenté-e.»
et encore, ce texte est simple car l’auteur a voulu éviter ce piège.
Mais il aurait pu aller plus loin, faire preuve d’imagination.
Tenez écrire la dernière phrase ainsi : « Même si, c’est sûr, parfois, interviennent l’oubli de faire, de penser à autre chose ; peut-être à leurs rtt impossible à prendre puisqu’il faut remplacer au pied levé l’absentéisme.»
Mais bon sang de bonsoir, pourquoi est-ce que l’absentéisme serait au masculin alors que Rtt est au féminin ; oui pourquoi ?