Des migrants chassés des terres de l’ancien grand empire de l’Est et bloqués par le pays frontalier qui « pas de ça chez nous » n’en veut pas.
C’est bien là le problème de la migration.
De tous temps, les populations ont migrées de leur plein gré pour découvrir ou de force.
Mais, à chaque fois c’est pour trouver l’herbe plus verte ailleurs que chez eux.
Et, ce n’est pas près de s’arrêter avec l’instauration de régimes toujours plus voraces et le réchauffement planétaire rendant encore moins vivables les terres où elles sont nées.
Qui a dit que la terre appartenait à un propriétaire ? Des terriens qui se sont eux aussi lancés dans l’aventure pour piller les richesses des sols d’autres pays.
Ho, certains ont cru apporter quelques bonheurs.
Mais la vrai bonheur est de vivre en liberté, en paix face à ses coutumes sans être commandés.
Certains font la politique de l’autruche, la tête ensablée ils singent « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ».
Ils pensent que demain sera meilleur.
D’autres veulent être forts, prendre le problème à bras le corps en rendant étanches les frontières, en érigeant des murs toujours plus haut, en reniant l’amitié spontanée, utile, nécessaire entre peuples d’une même espèce.
D’autres encore se disent que aller chez eux investir ce serait bien mieux pour les inviter à rester chez eux.
Soit, mais est-on capables de ne pas continuer à les piller, à les rendre mettre de leur sol et d’eux-même ?
Et si une autre voie existait celle non pas capitalistique, mais tout simplement humaine ?
La libre circulation des individus sur terre dans le droit respect de chacun ?
Messieurs les penseurs avec lenteur, quelle est votre réaction devant ce ministre d’un petit état rempli d’atolls menacés de recouvrement des eaux.
On n’entend rien rien…
