Ils ont gagné

La droite, les patrons ont ce qu’ils voulaient : les ordonnances ont été signées sereinement par l’impérieux dont il ne subira jamais les effets néfastes tant il laisse, le Bon, cela à l’appréciation des analphabètes, névrosés, fainéants et sans dent.

Il faut savoir que les effets négatifs diffèrent selon la capacité ou non d’encaisser lorsqu’ils arrivent.

En fait, cela dépend donc de chacun d’entre nous, alors en marche forcée !

Les effets positifs devraient, juré promis, les promesses n’engagent que ceux qui y croient, arriver sans ordonnance en prenant tout son temps dans une conciliation dont on peut parier que les acteurs actuels du gouvernement et patronat traîneront les pieds, feront semblant de ne pas entendre puisqu’ils ont eu gain de cause sans combattre.

Ainsi, le départ librement consenti sera-t-il étendu au collectif.

Le premier est de gré à gré dans un très bon équilibre entre petit patron et grand salarié, le second sera acté entre les représentants du personnel jamais atteint, sauf à la marge, par la mesure.

Peut-être est-ce pour cela que lesdits syndicats n’en ont rien dit auparavant.

Remarquez qu’ils étaient déjà orfèvre en la matière dans les organismes qu’ils étaient chargés de diriger et n’allez pas croire que les conditions étaient meilleures qu’ailleurs, j’en sais et ai subi certaines conséquences : ces gens là n’ont patatit et patata.

Désormais, chacun sait qu’il devra être plus mobile sans aucune contre-partie et donc devoir gérer tout seul sa propre précarité.

Merci à ces heureux élus.

Finalement, les contrats aidés vont disparaître, paraît-il, dans le secteur marchand et rester dans le secteur plus social.

Mais, les associations et collectivités devront mettre la main à la poche de manière plus forte ; qui peut ainsi croire qu’il n’y aura pas réduction correspondante ou alors augmentation des impôts locaux pour ceux qui vont continuer à les payer ?

A moins que les taxes foncières montent montent comme la petite bête poil à gratter.

Les deux à la fois seraient plus conforme puisqu’en général, mon capitaine, touchent les mêmes.

Vive la précarité, vive le patron, merci l’impérieux et En Marche !

En dernière minute, de droit, ceux qui n’ont pas pu assurer la protection de l’impérieux suite à des arrêts de travail intempestifs, sont immédiatement reçus par le ministre en question qui a pu trouver trou dans son agenda vu l’importance présidentielle…

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