Le seul fait d’avoir un jour, il y a trop longtemps, accepté une somme d’argent contre un bien, un service, nous oblige à être l’exploiteur de l’autre et l’exploité d’un autre.En effet, si tout travail mérite salaire, cela veut dire que quelqu’un paye ce salaire et… ce quelqu’un est toujours au final le client.
S’il est considéré comme normal d’obtenir un bénéfice sur un bien/service vendu, alors c’est accepté qu’il y a un gagnant et un perdant.
Ici, le gagnant est celui qui gagne le plus sur le dos de l’autre ; le perdant est celui qui permet au gagnant de gagner et c’est, au final, le salarié (ou indépendant dépendant fortement d’un seul et même donneur d’ordre).Mais, encore, le simple fait de monnayer son savoir-faire (et pour certains leur faire-savoir) c’est d’accepter que l’essentiel ne soit plus le travail fourni pour le bien/service, mais le montant pour lequel il sera vendu.
Dès lors, peu importe ce bien/service ; il peut être exécuté de la pire manière qu’il soit, pourvu qu’il se vende.
Et l’être humain accepta l’argent comme objectif final.
Si pour certains c’est le veau d’or atteint.
Pour tous les autres, c’est la prise camisole à vie de son destin.
Mais là n’est peut-être pas l’essentiel.
A propos, messieurs mesdames du gouvernement savez-vous que ce qui peut être pour vous non essentiel l’est vraiment pour d’autres ? Tenez, prenez ces gens qui font commerce de votre non essentiel.
Que croyez-vous qu’il va arriver ? Ils vont mourir d’avoir mal choisi dans vos critères.
Car, voyez-vous, pour eux votre non essentiel est essentiel.
Et peut-être même nettement plus que cela.
Si en plus d’exploiter, par exemple via les impôts vous concernant, vos citoyens vous les empêchez d’exploiter leur exploitation ; que leur reste-t-il ? Un sondage sort que 56 % des français estiment que le trop fameux article 24, qui veut revoir une autre partie de nos libertés, sera largement positif pour les forces de l’ordre.
Tu parles Charles, s’il est maintenu, les très mauvais en son sein pourront s’en donner à cœur joie.