Faits d'actualitéRéflexions
A la Une

Il n’y aura pas de discrimination des personnes âgées ou fragiles dans le déconfinement progressif

Le président Macron avait emboîté hâtivement le pas au professeur Jean-François Delfraissy, qui préside son comité scientifique, qui lui a fait dire que pour « les personnes d’un certain âge, de 65 ou 70 ans » et les personnes fragiles « on continue le confinement », dont les connaissances scientifiques, qui lui ont dicté cette préconisation, ne sont pas en cause.

Force est d’admettre que cette préconisation est stupide et non fondée, car la capacité de déplacement de ces personnes est réduite alors qu’elles n’ont pas pour habitude de dépasser leurs forces et qu’il faut les laisser vivre leur vie.

Quant aux scientifiques, ils sont enfermés dans leur bulle, coupés de la réalité, incapable de mesurer les conséquences de leurs « leurs certitudes », il faut que les politiques s’en chargent, avant de les prendre en compte ce que le président Macron vient de faire dans la soirée du 17 avril, certes avec retard, en voyant monter le débat sur la situation de nos aînés, provoquée par la position d’un scientifique, dont les conséquences lui ont échappé.

Ce n’est pas pour rien que le pouvoir qui a besoin d’avis techniques, ne doit pas pour autant tomber sous leur pouvoir, ce qui changerait la nature de notre République, les scientifiques ne sont pas des élus et n’ont de compte à rendre à personne.

Il se trouve que les séniors représentent une population à risques, souvent moins graves que des plus jeunes atteints de pathologies graves, voire mortelles.

Selon le dernier bilan, qui remonte au 16 avril, au moins 7 203 morts, liés à la pandémie en France ont été dénombrés dans les seuls établissements pour personnes âgées dépendantes, les Ehpad, dont un certain nombre en fin de vie, qui sont en fait des morts prématurés, comme en 2003, du fait de la canicule, ce qui s’est traduit par une diminution des décès en 2004.

Quoi qu’il en soit, on peut dire que « nos vieux ont échappé belle ».

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page