Ici là, ailleurs autrement

Que lui reste-t-il après la démission de son premier de corvée gouvernemental ? Sans doute la sensation de se refaire et de croire en sa résurrection de premier de classe qu’il compare à une montagne à franchir.

Mais l’illuminé va-t-il accepté de conduire un nouveau gouvernement avec une autre tête de turc ? Quelle direction sera donnée ? La poursuite toujours de plus d’économie libérale ou enfin une vraie politique sociale ? En tout cas, ce qui a été commencé ne présage de rien de bon puisque c’est l’offre qui a été privilégiée au lieu de la demande.

C’est-à-dire que l’offre en cours est bonne et qu’il suffit simplement de l’étendre.

Or, il fallait, il faut, il faudrait donner plus de pouvoir d’achat à tout le monde pour que les citoyens puissent se tourner vers les nouvelles normes bien plus chères à l’achat même si meilleures dans le temps qui nous reste à compter.

Quel casse-tête pour le nouveau de savoir comment faire avec du neuf à insérer dans le vieux.

Toujours, est-il que ce nouveau premier endossera en entier son rôle de collaborateur et qu’il n’aura pas grand-chose à faire modifier si son chef patron France ne le veut pas.

Mais, la messe est dite : un homme de droite remplace un homme de droite.

Ce qui augure mal d’un social puisque la gauche disparaît des radars.

Alors que peuvent bien faire ensemble un homme de droite et un banquier d’affaires si ce n’est que continuer la casse sociale.

Les patrons vont applaudir des quatre mais s’ils les avaient car ils savent que le temps est (re)venu de s’enrichir comme il se doit à leur poste.

En attendant, après un temps long certain qui aurait put permettre à d’autres d’emporter le titre sans avoir fait le plein de voix, la capitale du midi revient à gauche.

Pourvu que tout le temps passé dans l’opposition lui évitera de (re)faire les erreurs du passé !

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