Ici et pas ailleurs

Le ministre de l’intérieur, le notre pas celui sévissant en Autriche, a bravé les éléments naturels pour se faire interviewer à propos sur sa belle loi de durcissement de l’immigration.

Il ne veut plus, comme l’avait dit son chef patron impérieux, que les associations décident de ce qu’il faut faire dans les centres d’hébergement.

C’est à l’administration de faire comme il est entendu qu’elle doit régler en lieu et place de la parité les soucis d’indemnisation du chômage ; et personne ne parlera de régime autoritaire car nous ne sommes ni dans les pays de l’Est ni en Corée du Nord nucléaire.

C’est d’ailleurs beau comme exemple, que cet grand homme, qui s’était déjà exercé en capital des Gaules, de prendre la parole d’un ministre albanais dont on sait bien le régime actuel.

Certes, il y a des soucis, il est inadmissible de voir comment des gens peuvent vivre dans les conditions actuelles qui sont juste de survie la guerre ou la torture gouvernementales en moins.

Mais est-ce une raison pour expulser des centaines de personnes déshéritées, faire lacérer les tentes s’assurant ainsi qu’elles ne les couveront plus.

Pour se défendre, le cher annonce qu’elles ont été hébergées ailleurs sans pour autant se prononcer sur le où car il ne s’agit pas d’individus pour lui mais bien de chiffres, d’actions à mener pour complaire dans la remontée des sondages.

Il nous informa également que les plaintes sur la situation à Calais étaient infondées puisque l’administration générale n’a rien vu de répréhensible…

Il dit aussi que dans les contres d’hébergement, des personnes y vivent depuis 15 ans, ce qui justifierait le durcissement actuel sans se poser la question du pourquoi du comment qui donnerait le tournis à n’importe quel politique en mal de ne pas bien faire.

Si cela est vrai, s’agit-il d’une minorité ? Il ne l’a pas dit, même pas une forte minorité.

Les individus concernés sont certainement identifiés : 15 ans de vie au même endroit cela se remarque.

Mais, pour tout réponse efficace, la durée de détention en centre de rétention sera portée de 45 jours à 90 jours.

Élargir cette période de privations de liberté, d’emprisonnement pour des individus coupables de rien si ce n’est rechercher asile sur la terre qui n’appartient à personne sinon à tous : bons sondages Monsieur Le Ministre de l’Intérieur, passez de bonnes fêtes !!!

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