Jacques Le Goff est l’auteur d’une œuvre considérable sur le Moyen Âge.
J’ai trouvé intéressant de présenter cet ouvrage, aujourd’hui, le 8 mars 2018, journée de la femme au XXIème siècle, pour montrer que – même si elles n’étaient pas dominantes (loin de là) des femmes perçaient déjà face à l’emprise de l’homme.
Il y a un passage significatif dans l’introduction de Jacques le Goff expliquant, de manière historique, la position au second plan de la femme par rapport à l’homme et donc du peu de textes (dans cet ouvrage) présentant de grandes femmes.
Extrait «… Si le Moyen Âge n’a pas révélé le statut de la femme par rapport à l’Antiquité, c’est parce que le Christianisme, tout en leur accordant une place importante, leur fait subir les conséquences de deux éléments : l’un est la responsabilité d’Ève dans l’accomplissement du péché originel ; le second est le fait que les femmes 
Donc, cet ouvrage présente principalement de grands hommes du Moyen Âge, tel que Clovis, Saint Adalbert, Jean Froissard, Jean Huss, Christophe Colomb, Thomas d’Aquin,…
Mais également des femmes : Sainte Élisabeth de Hongrie, Sainte Catherine de Sienne, Mathilde de Canossa,…
Au-delà de ce positionnement homme/femme, il est intéressant de constater que le Moyen Âge n’est pas du tout une période barbarie, mais au contraire une période où l’Europe, l’Occident était en croissance et en progrès.
Les grands hommes et femmes classés de manière chronologiques nous montrent l’évolution au fil des siècles depuis la fin de l’Antiquité jusqu’au début de la Renaissance.
Il est important pour comprendre le présent de connait notre histoire, le Moyen Âge, c’est l’histoire de l’Europe, des flux migratoires, des guerres,.. qui a donné naissance au monde que nous connaissons aujourd’hui.
Cet ouvrage nous fait découvrir une période de l’histoire que certains imaginent comme étant une période sombre, Jacques Le Goff nous montre au travers de nombreux textes présentant de grands hommes et femmes du Moyen Âge que ce n’est absolument pas le cas.
