Histoires vraies

Des immigrés mineurs se retrouvent en France après avoir été pourchassés par les policiers italiens.

Un paysan, fidèle à ses idées, se fait un devoir de les héberger.

Conséquence pour lui : menace prison ferme ; il aurait dû ne pas faire.

Mais s’il n’avait pas fait, serait-il tombé sur le coup d’une non-assistance en danger ?

Un étranger vivant légalement en France depuis 5 ans n’a pas plu ni à un bureaucrate de derrière son bureau, ni au juge administratif jugeant sont parcours d’étudiant pas cohérent.

Il fait appel qui n’est pas suspensif ; aussi marre d’attendre et ne voulant pas vivre comme un clandestin décide-t-il de s’en retourner.

Conseil d’avocats pris sans histoire, Billet d’avion pris sans histoire, embarquement des bagages sans histoire, embarquement du bonhomme respectueux de sa personne avec histoire entraînant une non prise d’avion empêché en cela des policiers zélés qui ont fini par lui rendre arme (qu’il n’avait pas) et bagage et lui dire de rentrer chez lui libre comme l’air de rester en France sous le coup d’une expulsion en suspens.

Allez comprendre qu’il faut, paraît-il, demander aimablement aux gens bien de la Préfecture du lieu de son domicile, la permission de bien vouloir accepter qu’il s’en aille.

C’est à la République et à elle seule qui revient le droit de dire à l’homme pas si libre que ça dans une nation terre des droits de l’homme, s’il doit rester à attendre le bon vouloir des officiels ou s’il doit partir manu militari.

Quand aux avis des avocats, point barre, pas responsables, quant au remboursement du billet d’avion non pris car parti sans lui, basta fallait pas croire aux contes de fées.

Pour le moment c’est son compte qui compte négativement.

Mais tout cela n’a pas empêché un ami de mourir de crise cardiaque en voyant son ami mourir étouffé d’avoir cru pouvoir ingurgiter un morceau de viande qui s’est voulu plus gros que le bœuf dont il sort la cuisse, ce au cours d’un barbecue champêtre entre les deux meilleurs amis qui entendaient le rester.

Savoir que les membres du gouvernement prennent des vacances me rassurent sur la santé des français, à la bonne votre.

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