Une histoire de cravate
Toute la campagne présidentielle a été traitée sur la forme et rarement voire jamais sur le fond et j’ai l’impression que ça se poursuit avec la nouvelle chambre.
Les Députés ont fait leur rentrée hier, et quelle a été la principale information que Jean-Luc Mélenchon et Cie on fait leur entrée dans l’hémicycle sans cravate. Il paraît qu’elle est de rigueur.
Juste en aparté, j’ai remarqué que Jean-Luc Mélenchon est arrivé, portant une cravate rouge (je crois), il porte la plupart du temps une cravate. Et c’est voyant ses « insoumis », qu’il a retiré sa cravate.
J’ai entendu, un des députés « insoumis » expliqué qu’il était venu à l’Assemblée par le métro et qu’il avait remarqué que la plupart des hommes ne portaient de cravate. Que représentant le peuple, il devait s’habiller comme le peuple. D’où : pas de cravate. C’est d’une logique implacable.
C’est vrai, que dans les bureaux, depuis des années le port de la cravate ne fait plus partie de la tenue (moralement) obligatoire. Par ailleurs, avec la canicule de ces derniers jours, nombre d’hommes ont leur cravate bien rangée chez eux.
Même si la coutume fut « cravate obligatoire dans l’hémicycle », les temps changent.
Il y a longtemps, Jack Lang avait fait scandale en entrant dans l’hémicycle, sans cravate et avec une chemise à « col Mao ».
Mais nous sommes au XXIème siècle.
On parle des « insoumis » sans cravate mais il y en a un autre qui est entré dans l’hémicycle sans cet accessoire vestimentaire et personne n’a remarqué.
Il s’agit de celui que Jean-Luc Mélenchon appel « le matheux », Cédric Villani, qui est venu arborant un machin, une sorte de nœud papillon géant.
Avec ou sans cravate, ça n’a pas d’importance, ça ne changera pas le fonctionnement sur le fond de noter Assemblée nationale.
Allez les Députés… au travail !!!