Lorsque l’on m’a proposé de déguster un Haut-Médoc, un Bordeaux, j’ai oui, sans hésitation.
Le vignoble en appellation Haut-Médoc s’étend sur 18 ha entre les communes de Cissac et Vertheuil et 10 ares en Saint Estèphe.
Une viticulture raisonnée est pratiquée au Vieux Landat. L’enherbement permanent au milieu du rang permet une vie microbienne du sol. Sous le rang de vigne, le désherbage est mécanique. L’objectif est, d’une part, de donner de la vigueur à la vigne en évitant les herbes concurrentes et, d’autre part, d’aérer le feuillage et les grappes pour éviter le développement des maladies.
Ce Haut-Médoc est composé de 60 % Merlot, 35 % Cabernet Sauvignon et 5 % Petit Verdot.
Un vin à la robe d’un rouge profond, à l’arôme agréable, puissant sans aucune agressivité.
J’avais bu, la veille, un verre d’un Médoc de grande consommation, un « vin de table » de qualité, mais ce Haut-Médoc le dépasse à plate couture.
On a coutume d’apprécier un verre de vin à table, pour accompagner un plat. Je l’apprécie également, mais préfère un verre de verre avant le repas, en guise d’apéritif. Cela permet de véritablement prendre le temps de l’apprécier, sans détourner son attention par la saveur d’un plat. Essayer, vous découvrirez des saveurs cachées, même à des vins que vous connaissez bien.
C’est ce que, j’ai fait déguster ce Haut-Médoc 2010 en guise d’apéritif. J’ai rarement bu un Bordeaux aussi agréable en bouche. Château Vieux Landat nous propose un très grand vin, disponible – principalement – chez les cavistes.