Haro sur les corpos

Dire qu’il y a un vrai scandale que de nombreux maîtres d’école ne se soient pas présentés pour faire leur travail en prétextant du nombre supposé 40 000 pris à la louche, sans considérer que dans les faits cela ne concerne que 5 % de cette population, c’est véritablement dégueulasse et jeter l’opprobre sur tout ceux qui se sont fait un devoir de poursuivre malgré les risques pris.

D’autant plus que très certainement, c’est ne pas accepter de compter ceux qui ont été effectivement malade, ont eu d’autres obligations, etc.

Est-on vraiment si sur que, parmi les soignants, il n’y ait pas eu ces fameux 5 % ? Il n’en demeure pas moins qu’ils ont fait leur travail et plus et merci à eux !Il est vrai que certains parents geignent de n’avoir pu mettre leurs enfants en scolarité faute de profs.

Mais il est aussi vrai que faute de place étant donné les 60 pages d’un glossaire sécuritaire imposé, si tous les profs avaient été présents, cela n’aurait pas permis de faire plus école pour autant.

Mais, tant qu’à faire, si pour se calmer, il est de bon ton de taper sur une corporation..

au fait, comment se fait-il qu’il y a si peu de collégiens et lycéens ayant repris le chemin de leur lieu d’études ? Par contre, certains considèrent qu’il est normal que des policiers puissent abuser de leur droit à la force républicaine.

Et bien entendu, si l’on tient compte des %, il n’y a rien à dire sauf que pour le mort, l’éborgné du coin de quartier c’est 100 % à vie.

Il est dit que les policiers sont à l’image de la population.

Pourtant, il n’y a vraiment aucun intérêt à ce que la population fasse police elle-même.

Au contraire, l’on compte vraiment sur chacun des policiers admis à exercer de ne pas se comporter comme des voyous, s’il en y a, ou laisser aller leurs pulsions pour calmer leurs nerfs certainement mis à dure épreuve.

Effectivement, il leur est difficile de distinguer le bon du mauvais, mais peut-être aurait-ce été plus facile s’il existait véritablement une police de terrain, de quartier, de rue qui connaisse un peu mieux ses concitoyens.

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