Ha si grand-mère mourrait…

Aujourd’hui, c’est la grande mode de ressortir les lapins d’hier.

Il est question de la refonte du système d’héritage qui sort des yeux pour ceux qui n’en n’ont pas.

Et désespère, paraît-il, des jeunes héritiers qui disent ne pas avoir mérité de vivre dans ce plus d’opulence.

Les parents apprécieront.

Il serait donc, à partir d’un certain montant de couper à vif le laisser des mourants.

En-deçà, il y aura qu’à voir ce que les héritiers feront de leur bonne fortune.

Mais, ne peut-on pas avant toute chose, éviter de globaliser et regarder sur le terrain voir ce qui se passe ? Tenez, un jeune vieille dame se meurt.

Ses héritiers vont prendre possession de tout un labeur de vie.

Comme celle-ci s’est opérée autour du Smic, en tout cas largement  en-dessous du médian, elle laisse un véhicule comme neuf et un logement.

Ce dernier fait tellement peine à croire que son évaluation est inférieure au seul coût du terrain ; c’est dire.

Et, le contenu est à l’identique : aucune association de récupération n’en veut.

Mais tant pis, pour les impôts c’est une affaire qu’ils entendent bonnes.

Alors les quatre murs croulants seront taxés comme il se doit.

Et le contenu, non chiffrable, sera laissé au forfait de 5 % de la valeur du contenant.

Cela fait cher le paiement d’une obligation sans négociation ni revente.

Et, de plus, vous avez le droit de renoncer à l’héritage qui vous revient de droit.

Mais le paiement des impôts est une obligation, compris ? J’en veux pas mais je paie quant même.

Maintenant, prenez une autre situation, mais pas si éloignée que la précédente puisque l’achat de l’habitation s’est fait à coup de crédit qui n’était pas négligeable.

Dans tous les cas, c’est le fruit d’une épargne de travail à vie.

Et, bien il faut repasser les couverts pour la soupe froide servie.

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