Gueule de nuit par Régine chez Flammarion
Flammarion nous propose, de Régine, préfacé par Pierre Palmade : Gueule de nuit.
Régine, de son vrai nom Régine Zylberberg, est l’incarnation du monde la nuit. De 1956 à 2004, elle a fait danser, chanter et rire le monde entier au travers de ses fêtes. Chanteuse, actrice, sa générosité et son hospitalité légendaire lui valent des amitiés fidèles dans le monde des arts, de la politique et des médias.
Après une préface de Pierre Palmade qui nous présente Régine avec plein de tendresse et de confidence, Régine nous entraîne dans son monde.
Dans Gueule de nuit, Régine nous présente ses amis les plus chers, elle nous parle aussi bien de Johnny, de Gainsbourg, que de Simone Veil ou Françoise Dorléac.
Au fil des pages, nous entrons dans la vie de Régine, mais aussi de tous ses amis et ils sont nombreux. Nous découvrons des personnalités des médias, de la politique,… sous un angle différent que celui que nous connaissons, avec la vision de Régine, les relations qu’elle a entretenues avec eux.
On plonge dans cet ouvrage, comme dans un roman, mais c’est la vie de Régine, la réalité. Ce n’est pas une autobiographie, c’est livre d’histoire, de vécus, d’anecdotes, où au fil des pages nous croisons des gens qui sont des amis de Régine, que nous connaissons au travers de médias.
Elle nous en donne une autre image, plus humaine, plus simple mais sans les démystifier.
Extraordinaire, la manière dont elle raconte Johnny qui est venu la voir après avoir signé son premier contrat, ce 
jeune homme de même pas 18 ans.
Mais, Régine n’oublie de nous parler d’elle, de sa vie avant le monde de la nuit, de sa vie dans ce monde, mais aussi de Régine d’aujourd’hui, qui pleure devant sa télé en voyant entrer au Panthéon les cercueils de Simone et Antoine Veil.
Si on peut penser que Régine est une « grande Gueule » pour avoir dompté le monde de la nuit, c’est aussi – avant tout – une femme sensible et humaine.
À lire, sans aucun doute, pour mieux connaître Régine et voir sous un angle plus humain, plus direct, nombre de personnages que nous connaissons (mais qui ne nous connaissent pas).
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