Guérilla de Philippe Will Chez Alma éditeur

Publié par Alma éditeur, l’auteur Philippe Will, avec Guérilla, nous propose un roman très original qui nous entraîne dans les services du Premier ministre Pierre Mauroy, donc sous la présidence de François Mitterrand.

L’histoire débute fin 1982, sur toute l’année 1983. Guérilla va nous entraîner dans les aventures (ou plutôt) les mésaventures d’un jeune, style anarchiste et joueur de guitare Wild-rock qui ne voulait pas faire son service militaire, il voulait se faire réformer et ce n’était pas si simple à l’époque.

Lui père lui trouve un piston qui lui permet de faire son service militaire, en civil, à l’hôtel Matignon, au service du courrier du Premier ministre.

Sur environ 250 pages, Philippe le héros de cette histoire va vivre mésaventure, sur mésaventure. Il croyait se la couler douce à Matignon, il n’en est rien. Mais, de prime abord, un service militaire intéressant : répondre aux courriers que les Français envoient au Premier ministre, pour lui demander quelque chose, ou bien se plaindre.

L’histoire débute par la tentative de notre héros se faire réformer durant les 3 jours. Ce passage à Vincennes pour passer quelques tests et visites médicales où à l’issu on était réputé bon pour le service ou réformé.

Mais tout ne s’est pas passé comme prévu, Philippe, malgré sa préparation, fut réputé « bon » et on le retrouve quelque temps plus tard – en octobre 1982 – pour son incorporation et ses 2 mois de classe (ma mi-coupe de cheveux… très drôle).

Puis, l’histoire débute véritablement en décembre 1982 pour 10 mois de service plus civil que militaire dans un milieu auquel il ne s’attend pas, avec des règles et des devoirs que les fonctionnaires de Matignon tenteront de lui faire respecter.

L’auteur, Philippe Will, a fait des études de communication et à travailler à la télé, en ayant collaboré, notamment avec Thierry Ardisson et Coluche. Il est, par ailleurs, musicien professionnel.

Avec un pareil profil, l’auteur nous entraîne dans un roman qui fonce à 100 à l’heure. Par moments on a l’impression d’être davantage dans un film que dans un livre. Un film qui serait une comédie, légère par moments et cynique d’autres instants.

Mais, la question que je me pose : est-ce que le service courrier du Premier ministre est véritablement organisé comment. Ou du moins à l’époque des faits

Et lorsque l’on arrive à la fin du roman, on se dit que c’est dommage que se soit déjà terminé. Ce n’est pas drôle pour Philippe, mais j’aurai aimé que son service militaire dure encore plus longtemps pour continuer à le voir survivre dans un milieu qui est très loin du sien.

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