Le gouvernement Macron poursuit le transfert de charges

Il a été à bonne école en sachant que le transfert de charges permet d’alléger le budget de l’Etat au détriment des consommateurs, des   contribuables en général  et dont ceux des collectivités locales.

La décentralisation sous François Mitterrand  a conduit à la création d’un million de fonctionnaires territoriaux supplémentaires mais effet pervers du système, sans pour autant réduire ceux de  la fonction publique de l’Etat.

On sait que l’on peut créer des postes de fonctionnaires mais il  est plus difficile, voire impossible  d’en supprime en conséquence.

Dans le même but , l’Etat a transféré aux départements de grands tronçons de route nationales, devenues départementales et des lignes de chemin de fer aux régions.

Entre temps, le prix de l’électricité, quel que soit le fournisseur, inclut une redevance destinée à couvrir les subventions publiques aux énergies renouvelables et des réductions de tarif accordées aux consommateurs les plus pauvres.

Le gouvernement a repris à son compte, sans états d’âme , ces pratiques du passé en y ajoutant, rapidement de nouvelles.

Il a ainsi transféré 20 milliards de charges sociales payées par les  salariés du privé, sur les contribuables, sous la forme d’une augmentation de 1,7 % du taux de la CSG , sur tous les revenus, en se sucrant au passage,  car cette surtaxe sera perçue dès le 1er janvier 2018, alors que les allègements  promis , seront étalés dans le temps.

Comme on le sait, cette surtaxe pénalise principalement 8 millions de retraités, sans pouvoir de nuisance, pour se défendre.

Un autre transfert de charges a du mal à passer.

Le gouvernement a décidé de compenser la baisse de l’Aide personnalisée au logement , l’ALP, jugée mal venue, bien qu’étalé sur trois ans , par une baisse des loyers  demandée aux organismes de HLM, une perte de recette, à terme  pour eux , de 1 5 milliard d’euros par an.

On peut facilement imaginer le tollé que cela  provoque mais pour le gouvernement tout est bon pour combler les trous s budgétaires, dont il faut bien le dire qu’il a hérité, mais qu’Emmanuel Macron ne pouvait pas, vu ses fonctions précédentes, ignorer.

 

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