Glissement

Souvent j’entends, je n’avais qu’à pas écouter, que de n’avoir pas de père, voire de mère, c’est mieux que d’avoir une famille malsaine.

C’est vrai, j’en témoigne bien que je n’ai pas eu de famille du tout, il vaut mieux vivre toute sa vie avec un handicap.

C’est pas pareil, du moins c’est-on pourquoi l’on est autrement pour l’autre.

Il y en a bien qui, au moment de stationner avec leur petite auto, envie pleinement l’handicapé à qui a place gardée bien au chaud, et large de surcroît.

Et le petit veinard, elle est bien visible et mieux placée que toutes les autres… Et même, qu’ils ont des jeux à eux, désormais de plus en plus médiatisés qu’ils peuvent beaucoup plus facilement être star vedette vu qu’ils sont beaucoup moins nombreux que les normaux, les valides.

Normaux, valides, enfin, mieux vaut pas regarder ce qu’il y a parfois, un peu, souvent, rarement dans leur tête.

La vie est un log combat auquel il faut se préparer, alors Mathilde cet enfant, il lui manque quoi ? Désolé, pour les Mathilde, je ne leur en veux pas, ma mère ne s’appelle pas ainsi, juste un nom d’emprunt pour dire.

Alors ces jeux commencé bien avant cette lecture.

Vous en verrez, j’en suis sur, des rouges et des mures, des petites filles et petits gars glisser sur le toboggan de la vie pour se prouver, dire qu’ils existent, qu’ils savent faire et qu’ils le font.

Mais aussi demander que l’on tienne mieux compte de ceux qui sont autre.

Demander à son prochain qui peut être sa prochaine de ne pas avoir peur, l’handicap ne s’attrape pas même si trop souvent l’on en guéri pas.

Alors les grassouillet-te-s du ventre bas, devant votre télé à les regarder, c’est bien vous avez fait un effort, ne rigolez pas de leur chute.

Vous pourriez bien en tomber de votre fauteuil et ne pas voue en relever…

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