Même, si je ne comprenais pas vraiment toutes leurs revendications, le malaise de l’augmentation des taxes, la difficulté de boucler les fins de mois me semblait légitime.
Et puis lorsque les casseurs ont commencé à s’infiltrer dans les manifestations du samedi, là j’ai compris qu’il y avait un problème.
Le mouvement des Gilets jaunes n’est attaché à aucun parti politique ou syndicat, c’est très bien, mais en contrepartie ils n’ont pas les services d’ordre internes qui limite l’infiltration des casseurs.
Chaque Samedi ce sont des rendez-vous qui sont fixés et vient qui veut.
Le problème est que le nombre d’extrémistes ultra-violent devient de plus en plus important et de plus violent.
Samedi dernier, la violence est encore montée d’un cran, au-delà de détruire des biens publics et des biens privés, des ultra-violents probablement attachés à des mouvements d’extrêmes droites ou d’extrêmes gauches (impossible de faire la différence, les extrêmes vraiment identiques), ils ont attaqué – en groupe – des personnes physiques. Attaque très différente de ce boxeur qui s’en est pris – à visage découvert – à un représentant des forces de l’ordre, il y a quelques semaines.
Alain Finkielkraut a été pris à partie, traité de sioniste, de sale juif,… et comme il l’a dit sur un plateau de télé, si des CRS ne l’avaient pas protégé, il se serait fait « casser la gueule ». Avec l’effet de groupe, il aurait pour se faire le lincher et… le tuer.
Un véhicule de police a été pris à partie et caillassée durant de longues minutes. Si les vitres n’avaient pas résisté et la policière de réussir à forcer le passage pour s’éloigner. Ça aurait pu très mal finir pour ces policiers. Toujours le problème de l’effet de groupe d’ultra-violents.
Il y a probablement parmi les Gilets Jaunes quelques ultra-violents, mais je crois que dans leur majorité ce sont des gens qui revendiquent, sans intention de casser quoi que ce soit et encore moins de frapper des gens.
Le problème est qu’il y a des individus violents, qui cherchent toutes occasions pour casser, frapper, voire tuer. On va les retrouver sur des stades de foot (les hooligans), aux États-Unis puisque le port d’arme est autorisé, il n’y a pas une semaine sans qu’un cinglé tue pour le plaisir en se rendant dans un centre commercial, une école, dans la rue,… et là ils se sont greffés sur les rendez-vous des Gilets Jaunes.
Aujourd’hui, les Gilets Jaunes doivent trouver autre chose que ces rendez-vous du samedi, dont on ne retient que la violence.
Ainsi, de Samedi dernier, il n’est ressorti que l’attaque antisémite contre Alain Finkielkraut et l’attaque d’un véhicule de police… rien d’autre.