Gêne ou pas ?

D’une émission radiophonique pris au hasard d’un trajet en voiture j’ai aimé l’un des intervenants.

Celui-ci disait que personne ne pouvait dire qu’il s’était fait lui-même.

Car, dans les faits, il doit beaucoup aux autres sans parfois l’avoir fait exprès et souvent grâce aux parents, à la famille proche, ne serait-ce que pour montrer ce qu’il ne faut surtout pas faire.

Et si l’on a réussi, c’est peut-être que, paradoxalement, l’on était mieux « outillé » que d’autres pour le faire.

Il ne faut surtout pas prendre ces personnes comme base de normalité de réussite.

Il ne faut pas considérer que ceux qui n’ont pas réussi sont médiocres ou pire encore.

Et d’ailleurs comment situer une réussite ? C’est, à mon sens, ce que l’on devrait enseigner dans nos grandes écoles si fières de créer des élites qui ne servent à rien puisqu’elles sont bien obligées de constater qu’elles mettent trop d’intelligence sur le tapis sans tenir compte de la poussière qu’il y a en-dessous.

En fait, plus l’on réussi, vis à vis de soi, cela va de soi, plus l’on a des devoirs vis à vis des autres.

Ce qui ne va pas forcément de soi pour les vernis.

Bizarre cette pub d’un tennis qui demande à plein film des fans remplir les gradins.

Pourtant, il n’y a pas si longtemps que cela, il ne fallait surtout pas faire du bruit, se taire pour mieux dire.

Ne pas aller aux toilettes durant les échanges de peur d’entendre faire.

c’est honteux, le public n’a pas les moyens de créer des crèches dont pourtant les parents ont tant besoin.

Alors, les crèches privées en profitent bien sur le dos du public qui verse lui 130 % du coût des frais d’exploitation.

Et l’on dira encore qu’il faut supprimer du public pour gagner de l’argent en privé.