Si on regarde ce que font nos voisins de l’autre de l’autre côté de l’Atlantique qui ont une longue pratique des élections primaires.
C’est très simple, si le président en poste veut briguer un second mandat, son parti politique d’origine n’organise pas d’élections primaires, il est le candidat naturel.
C’est ce qui s’est passé avec Barack Obama, ou avant avec Gorge W. Bush, et c’est toujours comme cela.
Évidemment, aujourd’hui François Hollande est très bas dans les sondages, contesté par son propre camp et une pléthore de prétendants sorte du bois chaque jour.
N‘est-il pas incongru que François Hollande, président de la République doive se présenter à la primaire du PS. En 2012, le PS a organisé des élections primaires et c’est François Hollande qui a été désigné.
Mais, à droite, il n’y a pas eu d’élections primaires, elles n’avaient aucune raison d’être, dès l’instant où Nicolas Sarkozy a dit vouloir briguer un second mandat (il a perdu, mais ce n’est pas la question). Pourtant, Nicolas Sarkozy n’était pas très haut dans les sondages, mais il était le candidat naturel de la droite.
Je ne veux défendre personne, mais j’ai l’impression que pousser le président en poste, à une élection primaire de son propre parti, ne conduirait qu’à dégrader encore un peu plus la fonction de président de la République.
Mais, au fait, on ne sait toujours pas si François Hollande a envie de se représenter en 2017 pour un second mandat.
