Franco folies

Et voilà nos sages d’une institution qui se dit de défense de la langue francophone, partisans de l’abandon de l’exception de l’accord du participe passé qui s’accorde lorsqu’il est employé par l’auxiliaire possessif si l’objet concerné se trouve devant à moins qu’il ne participe à l’exception qui confirme la règle de l’invariable en toutes circonstances.

Et comme de bien entendu, les experts en tout genre vont se déchirer sur le savoir d’une langue évolutive ou non provenant d’un usage de retour de voyage d’un en botte dont seuls les initiés connaissent le nom qui pourtant a bien fait enrager notre Voltaire national.

Alors, on participe ou pas au passé ?

L’une voulait se voir poule à la place du coq habituel au plus haut du perchoir.

Mais, la belle au chanteclair(e) a du se mélanger les ergots puisque seulement 6 heures après sa candidature, elle s’est rendue à la raison qu’il n’était pas sage en démocratie en marche de venir en opposition à sire souverain illuminé d’entreprise gauloise de France.

Nous savons maintenant pourquoi ce haut personnage a mis autant de temps pour se décider au sujet du prélèvement à la source : il voulait, car c’est un sujet important, consulter un maximum de citoyens.

Bon, il n’est pas allé jusqu’à quémander les avis par référendum, mais cela nous permet d’en savoir plus sur les notions objectives de l’importance d notre illuminé.

Personne n’a été consulté, ou si peu, sur la baisse des allocations, stagnation des retraites, hausse de la Csg, disparition de l’Isf, et je passe le reste puisque tout cela n’a en définitive pas d’importance ?

C’est comme l’aurait joliment dit l’un de mes derniers directeurs généraux qui était très particulier : c’est du pipi de chat que tout cela…

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