Fin du télétravail massif et retour au bureau … ce n’est pas gagné !

Alors qu’avant le confinement le télétravail était marginal, moins de 10% des salariés travaillant dans un bureau y avaient recours et encore pour la plupart de manière marginale, au rythme d’un jour par semaine.

Ce n’était pas dans l’air du temps, les salariés ne le réclamaient pas et les DSI (les directions informatiques) laissant planer le doute de l’impossibilité technique.

Le confinement a bouleversé l’organisation du travail dans les bureaux, le télétravail s’est imposé de manière massive.

Pour les salariés ayant un ordinateur portable, la mise en œuvre fut immédiate, pour les autres, les entreprises ont fourni des ordinateurs portables. Ce qui a montré que techniquement, il n’y avait aucun problème.

Le télétravail fonctionne. Quant aux salariés, ils s’y sont mis, en organisant un coin travail dans leur appartement ou maison. Il semble, qu’aujourd’hui, à lire des résultats de sondages, que plus de 60% des salariés en télétravail veulent le rester.

Même l’administration s’y est mise, en normalisant la situation pour la période du confinement mais également le futur (expliqué dans un document publié mi-mai 2020 https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13974 )

La volonté des salariés est une chose, l’organisation du travail en est une autre. Dès lundi prochain, avec la réouverture totale des écoles, les parents n’auront plus d’excuses pour rester à la maison en télétravail.

D’ailleurs nombre d’entreprises ont sonné le retour au bureau.

Que va-t-il se passer dès la semaine prochaine, les salariés vont-ils docilement regagner leur bureau ?

Ne pas y retourner pourrait être considéré comme un abandon de poste. Toutefois, nous pouvons imaginer une période de flottement, même large jusqu’à la rentrée de septembre.

Mais, en septembre, il faudra que tout cela soit normalisé. Peut-être se cadrant sur l’approche de l’administration, avec (si l’emploi le permet) 3 jours maximum de télétravail et 2 jours de présence au bureau par semaine, sauf raison médicale.

C’est un réel sujet de société. Le confinement a donné d’autres habitudes dans l’organisation du travail. Il est toujours difficile de revenir en arrière. L’impossibilité technique qui pouvait être invoquée ne tient plus.

Aujourd’hui, même les entreprises les plus réticentes au télétravail, qui l’ont accepté par la force des choses durant le confinement, vont devoir composer avec la volonté des salariés.

C’est une autre organisation des entreprises, mais dans la réalité qu’importe que le salarié soit dans un bureau ou chez lui, ce qui compte c’est que le travail soit fait avec sérieux, professionnalisme et en respectant les délais imposés.

Dans l’organisation du travail de bureau, le monde d’aujourd’hui ne sera plus celui d’hier.

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