Fiers d’être fous

Les gens qui n’ont faible idée de la vie ne peuvent savoir ce qu’il en est du réel.

Bine, ils peuvent toujours écouter les anciens dont leurs parents, mais ce serait reconnaître qu’ils ne savent pas.

Or, les heureux élus venant des grandes écoles sont souvent sortis de la botte donnant accès aux meilleurs postes pour aller plus loin dans leur avenir qu’ils savent dorés.

En conséquence, ils font savoir qu’ils savent.

Et, c’est ainsi que parmi tant d’autres retours sans aller, ils en reviennent sur la méthode de calcul pour savoir la dépense énergique d’un bien immeuble.

Devant la bronca des propriétaires loueurs, ils revoient leur copie.

En effet, il est complètement aberrant que ce calcul dépende des habitudes supposées de vie de l’occupant, qui  parfois n’est même pas connu.

Ainsi, si un célibataire décide d’un chauffe eau de grandes dimensions, sa note énergétique sera plus basse que s’il avait accepté un plus petit.

Si quelqu’un peut m’expliquer le pourquoi, du comment de la chose.

Même mes écologistes ne savent quoi me dire sinon que c’est une vraie honte que de revoir ce calcul qui laisserait croire que le bien est moins énergivore que dans la vraie vie.

Ils sont devenus tous fous.

Avoir un pavillon situé dans une zone protégée, type il y a sur place des monuments historiques ou des peintres ayant saisi, il y a longtemps, les lieux, voire les deux, n’est pas une sinécure.

Pour votre ravalement vous êtes sous le couperet des caprices de l’architecte de France quand ce n’est pas directement par les services techniques de la ville sous la coupe d’un adjoint du maire, ou carrément le maire lui-même, voulant se faire mousser.

Et, c’est tellement vrai, que dans certaines zones, c’est-à-dire la quasi totalité du territoire historique et/ou artistique, les contraintes sont telles que vous ne pouvez installer des panneaux solaires pour faire face au réchauffement planétaire.

 Ils sont devenus tous fous.

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