Fêtes, donc…

Déjà, bientôt une semaine, si je me rappelle bien, ce sera la fête des enfants piratée trop souvent par les parents.

Mais, je n’ai pas d’enfant ??

Une autre encore, puis la fête des parents, trop souvent piratée par leurs enfants.

Mais, je n’ai pas de parent.

Quelle misère n’est-ce pas ?

Mais, non, pas du tout, j’ai ainsi pu échapper à la soif sociétale de consommation qui permet à certains de débourser tandis que d’autres encaissent sans vergogne ; la loi de l’économie de faux échange avec vrais perdants, qui veut que tout doive se surconsommer pour alimenter le circuit qui permettra à chacun de sortir son lot de la vie.

Lot, loterie, jean qui rit, gens qui pleurent.

J’enquille, en passant les bons mots dont je devrais me rappeler pour les régurgiter au bon moment, entre deux plats pour ne pas froisser la ménagère perdue dans son coin de cuisine que l’on ne verra plus avant l’an prochain.

Mais, c’est trop pour moi, trop de famille, d’amis, de copains, de voisins, de connaissances ; je n’ai su qui quoi, que choisir.

Je vais donc briller par mon absence qui passera bien inaperçue puisque grâce à la magie des textos je recevrais mon lot de mots à recommencer pour le début, le suivi et la fin de l’année qui vient.

Mais, ce sera déjà maintenant hier.

Aucun regret, je vais reprendre mes activités passées qui remplissent parfaitement mon présent, comme tout un chacun.

D’ailleurs, l’hiver finira bien par foutre le camp pour laisser place au printemps.

Printemps où au mois de mai, l’on a le droit, le devoir de faire ce qui nous plaît.

Quoique pour ce temps de 2018, je ne sois pas certain que le printemps se prêtera aux doux champs des oiseaux, belles couleurs de fleurs qui se donnent du mal, des insectes respectueuses de leur vie.

Vivez bien vos fêtes mes ami(e)s, il se peut qu’en 2018 prochain nous ne soyons pas à la fête….

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