Fermés au public pour les adoptions les refuges de la SPA sont menacés de saturation

On n’a pas fini de découvrir, jour après jour les effets pervers du confinement, tant que celui-ci n’a pas pris fin, au moment où le premier ministre, nous annonce de la cour de l’une des palais ministériels, un avenir encore plus sombre que la situation présente et ce pour un long moment.

Comment peut-on être si anxiogène quand on s’adresse au peuple, au nom du pouvoir, cela ne s’est jamais vu, mêmes aux heures les plus sombre de la débâcle de 1940.

Mais revenons à nos moutons ou plutôt aux animaux errants et abandonnés, qui affluent dans les refuges de la Société de protection des animaux, la SPA et des autres associations de protection des animaux fermés au public depuis le 16 mars, qui ne peut plus venir pour les adopter, d’où la certitude de la saturation d’ici à une dizaine de jour, de quoi redouter des euthanasies en série pour les animaux qui ne trouvent pas de place.

La SPA à environ 5 800 animaux, pour 6 500 places, or on attend, dans les prochaines semaines de nombreuses portées de chatons.

Il n’y a plus d’adoption possible, sauf via internet où les refuges proposent des animaux à adopter qu’un salarié de l’association peut aller déposer chez celui qui veut l’adopter, dans la pratique cela donne peu de résultats, ce qui fait que les refuges se vident actuellement au compte goute seulement

Pendant ce temps, les animaux arrivent toujours, mais contrairement à ce que craignait la SPA, aucune vague d’abandon n’a eu lieu, car si des animaux, notamment des chiens peuvent être infectés, en sens inverse, il n’existe aucune preuve que des animaux comme les chiens et les chats pourraient transmettre le virus à l’homme, dit-on à la SPA, donc ne les abandonnez pas, le message semble avoir été entendu.

Dans un premier temps, on peut mettre un peu plus d’animaux par cage nuance le président de la SPA, d’ailleurs le ministère de l’agriculture, dans une instruction du 20 mars, autorise les refuges, durant la pandémie, à dépasser les capacités fixées par les préfets, comme c’est déjà le cas l’été, pour faire face aux abandons, la SPA pourrait accueillir 8 000 à 9 000 animaux, avec ses 6 500 places.

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