Le faux référendum en Catalogne pose un vrai problème

Le peuple Catalan, disons une fraction de celui-ci, vient de se prononcer pour la sortie de leur province du royaume d’Espagne.

Des agitateurs professionnels, comme il y en a partout dans le monde lui ont fait croire qu’étant la province la plus riche d’Espagne, ils ont tout à gagner en devenant indépendant, de devenir libre, sans leur expliquer ce que cela implique.

Être libre est un mot magique, comme si les habitants des trois grands pays du sud de l’Europe, la France, l’Italie et l’Espagne ne l’étaient pas.

On y vit autrement que dans le centre et dans le nord de l’Europe, mais tous les habitants des États membres de l’Union européenne vivent librement.

Il n’en a pas toujours été ainsi, notamment en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Portugal, où Hitler, Mussolini, Franco et Salazar ont obtenu le pouvoir dans les années 1930.

En Allemagne, les écoliers avaient l’obligation de porter une tenue réglementaire avec un poignard accroché à la ceinture, si c’est ça la liberté dont on peut rêver, alors il faut y aller.

Si les Catalans obtiennent l’indépendance, ce que je ne leur souhaite pas, ils sortiront du giron protecteur de l’Espagne et de l’Europe, en confiant leur destin à des gens avides de pouvoir, comme il y a 70 ans.

Alors j’ai pensé à un monument commémoratif édifie à Bellinzona, le chef-lieu du canton du Tessin, en Suisse italienne sur lequel est écrit, je traduis « Suisses et Libres ».

Après une guerre gagnée par les Helvètes dans le milanais, à la fin du 18ème siècle, avant de se retirer chez eux, de l’autre côté des Alpes, ils ont demandé à la population des vallées sud du Saint Gothard, si elle voulait devenir Suisse ou libre, la réponse a été « Suisse et libre ».

C’est ainsi que sont nés, en 1803 le Canton et la République du Tessin, la Suisse italienne, qui se partage avec l’Italie les magnifiques lacs du Nord de la région.

À l’époque, c’est la sagesse qui a prévalu et il faut espérer qu’elle gagnera aussi nos voisins catalans, pour qu’ils restent dans le cadre de l’Espagne, dans l’Union européenne.

Quitter la version mobile