Sauf à vivre dans une grotte (et même dans ce cas), il est impossible d’éviter de fréquenter ou au moins d’entendre parler des réseaux sociaux, de leurs dérives colportant des propos haineux, des Fake News (fausses nouvelles), des violations de la vie,… sans parler de celles et ceux qui utilisent au-delà du raisonnable les réseaux sociaux au point d’en devenir addict.
Jérôme Colombain fait un état des lieux détaillés des principaux réseaux sociaux grand public, puisqu’il n’aborde pas les réseaux professionnels tel que LinkedIn et Viadeo.
Nous pourrions penser que l’auteur prône une législation pouvant conduire à la fin des réseaux sociaux. Non, ce n’est pas son propos. Bien au contraire, l’auteur considère que ces réseaux sont devenus indispensables dans notre vie de tous les jours. Simplement, en parallèlement à cette communication sympathique entre amis du monde réel ou du monde virtuel, il y a de multiples dérives, dont certaines sont même orchestrées par les admirateurs de ces réseaux, tel que le scandale Facebook et la fourniture de données personnelles par Cambridge Analytica.
À la fin des 5 premiers chapitres, nous allons trouver 10 conseils d’hygiène numérique (comment se protéger de chacun de ces fléaux).
L’auteur illustre ses propos de nombreux exemples, qui sont répertoriés dans une table des matières « Focus sur… » : Mamie Rock, Jean-Luc Mélenchon contre France-Inter, Le faux blessé de Tolbiac, L’affaire Cambridge Analytica, Faux Zuckerberg,…
Les développements sont intéressants, ils permettent de prendre du recul sans sentiment de rejet des réseaux sociaux. Donc, NON, à la fin de la lecture, le lecteur ne va pas se désabonner de l’ensemble des réseaux qu’il fréquente.
Ce qui est dommage, est que Jérôme Colombain ne présente que le côté négatif des réseaux, on a l’impression que fréquenter les réseaux sociaux, c’est aussi terrible que de s’installer dans une ville en guerre, frapper par des épidémies mortelles, des tremblements de terre,…
Mais, ce n’est pas seulement cela, sinon les réseaux seraient morts depuis longtemps. Il aurait été intéressant d’avoir un chapitre sur le côté « positif » des réseaux, où l’on annonce une naissance, la réussite d’un examen, un mariage,… avec – comme pour les autres sujets – les 10 conseils d’hygiène numérique pour préserver ce côté « bisounours ».
Mais, cela n’enlève rien à l’intérêt de l’ouvrage qui est une boîte à outils pour se prémunir des risques et savoir utiliser – en minimisant les risques – les réseaux sociaux.
