Fallait-il faire tout cela contre la Covid-19 ?

Cette triste histoire a débuté il y a presque une année, un coronavirus qui est passé de l’animal (certains disent une chauve-souris, d’autre un pangolin, mais qu’importe) à l’humain, dans un pays lointain, la Chine.

Mais, avec les transports rapides, ce virus, c’est propagé dans le monde, celui que l’on croyait être une simple grippette, perturbe nos vies depuis le mois de mars 2020 et ce n’est pas fini.

Après, pour les France (mais ce n’est pas mieux ailleurs), 2 mois de confinement de mi-mars à presque mi-mai, beaucoup pensaient que la vie reprendrait normalement. Que c’est 2 mois allait nous débarrasser de SARS-CoV-2, il n’en est rien.

Après une fin de printemps et un été pas tout à fait normal, le port du masque obligatoire un peu partout, le gel hydroalcoolique à avoir sur soi et à utiliser dès que l’on touche quoi que ce soit, SARS-CoV-2 a repris de plus bel avec la rentrée et la baisse des températures (ce coronavirus s’adapte à peu près à tout, mais préfère tout de même les températures assez basses).

Aujourd’hui, lorsque l’on regarde les gens derrière leur masque, ils ont le regard triste, ils semblent résignés.

J’ai discuté avec quelques parisiens, ils ne reconnaissent plus leur ville. Il n’y a plus de touristes, plus d’animations, plus de vie. Ce n’est plus cette ville brillante, d’il y a encore quelques mois.

Par ailleurs, le confinement, les restrictions, les interdictions obligeant (c’est normal) à soutenir les entreprises, ont mis à mal notre économie (ce n’est guère mieux chez nos voisins).

Au-delà du port du masque, les gens ont également peur du lendemain économique, des risques de perdre leur emploi et ce risque est réel et touche directement ou par ricochet tous les secteurs : restauration, hôtellerie, spectacle, aviation, …

En aparté, au sujet de l’aviation, on apprend que le Boeing 737-Max, celui qui est interdit de vol pour des problèmes de sécurité, pourrait reprendre l’air … mais pour quoi faire. Il n’y a plus beaucoup de voyages ni touristiques, ni d’affaires.

En France c’est le couvre-feu, un confinement de 21h00 à 6h00, dans 9 métropoles, pour tenter de contenir ce coronavirus et éviter de saturer le système hospitalier.

Des tests de vaccins en phase 3 ont débuté, donc des tests à grande échelle. Mais quand aurons-nous véritablement un vaccin ? Quel pourcentage de la population aura suffisamment confiance dans des vaccins mis au point aussi rapidement ? Depuis des années, s’il y a une perte de confiance vis-à-vis des vaccins !

Résultat, on se retrouve avec une économie qui tourne au ralenti, un endettement abyssal du pays pour soutenir les entreprises, un virus est qui toujours là (certains spécialistes disent au moins jusqu’à l’été 2021. Qu’en savent-ils ?), une population lasse de toutes ces contraintes, un avenir incertain en pointillé.

Faillait-il réellement faire tout cela (confinement, couvre-feu, mesures barrières) sans aucun résultat, le virus est toujours là ?

A-t-on véritablement limité, non pas le nombre de malades, mais le nombre de morts ? De morts véritablement de la Covid-19, pas d’une autre maladie que la Covid-19 à précipiter ?

Je n’ai pas la réponse et je n’aimerais pas être la place du président Macron. Simplement, je me questionne en voyant la situation actuellement de la France, tant économique que sociale. N’aurait-on pas dû ne rien faire ? Juste communiquer, pour que les personnes les plus fragiles fassent attention et soient protégées.

Combien, aujourd’hui, par la peur du lendemain économique, des contraintes (port du masque, couvre-feu, …) n’attraperont pas la Covid-19, mais développeront des troubles psychologiques, tomberont en dépression.

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