Faites attention à ce que vous faîtes

D’après un hebdo, sérieux puisque je le lis, 128 milliards de notre déficit viendrait de la gabegie dépensière.

Bien entendu, elle se trouverait dans le social comme par pur hasard.

22 concerneraient le logement, autant pour la santé et l’invalidité, 12 pour le chômage et 17 pour l’enseignement.

12 pour la défense et 53 pour les retraites.

Or, dans la zone euros, les autres pays bons élèves dépensent nettement moins sur ces postes.

Mais que veut dire ce bilan lapidaire ? Serait-ce une volonté de vouloir nous obliger à faire comme tout le monde ? N’aurait-on pas, nous, l’autonomie de notre indépendance ? A force de se comparer aux autres, l’on en oublie de qui fait nous, donne sens à notre nation.

A moins que nation ne soit pas plus grand sens, vu la volonté de certaines régions , dans certains pays d’Europe, à redevenir eux-mêmes dans un sursaut d’orgueil de se rappeler leur bon temps.

L’auto-détermination des peuples est une valeur vertueuse de la République.

Mais elle se heurte à la volonté capitalistique d’être mondiale.

Et la volonté du capital est d’appliquer le taylorisme sur toute la planète en rendant une région spécialisée dans un seul domaine la rendant dépendante des autres pour le reste et transformant la Terre en une vaste interdépendance à la seule consécration du veau d’or.

Et ne croyez pas qu’il soit élevé sous la mère.

Pour tout ceux qui veulent repousser l’âge de la retraite sans discernement, devraient se rappeler une réalité qu’elle est bonne à rappeler : à 62 ans, 25 % des plus pauvres sont déjà partis vers ailleurs où l’herbe est plus verte.

Sans cette pub se voulait d’une certaine morale.

Après avoir pris la boisson dont il est question, le cheval expédie son cavalier loin au-delà du ravin.

Il peut ainsi échapper à ses poursuivants.

Mais, ces deniers sont contents car ils ont récupérés le butin resté sur le dos du cheval.

Moralité : l’année compte plus que tout.

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