Face au coronavirus le gouvernement annule des rassemblements et en autorise d’autres

On croit savoir comment le coronas virus Covid-19 se transmet d’humain en humain, mais on ignore ses porteurs qui le propagent, tant qu’ils n’ont pas été reconnus contaminés et isolés.

Pour freiner l’épidémie, le gouvernement a annulé en fin de semaine dernière les grands rassemblements à cause du risque potentiel de contamination qu’ils présentent tout en autorisant d’autres, aussi très fréquentés selon des critères que l’on ignore.

Effectivement, le gouvernement a changé de tactique face à la propagation du virus, en mettant fin aux quatorzaines imposées aux personnes de retour d’une zone à risques, en adoptant des mesures globales, comme l’annulation des grands rassemblements de plus de 5 000 personnes.

Le directeur général de la santé a expliqué cette évolution de la doctrine, en expliquant que l’on n’est plus dans une logique de freiner la diffusion du virus, puisque des cas ont été identifiés dans douze régions, ce qui fait qu’il n’y a plus beaucoup de sens à différencier les zones où il circule.

Il a justifié ce changement de doctrine, même si des mesures spécifiques s’appliquent dans les trois zones les plus touchées, l’Oise, la Haute Savoie et le Morbihan.

Les annulations décidées figurent dans le plan pandémie grippale de 2011 et reposent sur une analyse de bon sens, selon l’expression du directeur général de la santé, mais elles suscitent en creux des interrogations sur le risque d’exposition dans d’autres lieux très fréquentés, qui n’ont pas été visés par le dispositif du gouvernement.

Que pensez de Disneyland Paris, dont la moitié des visiteurs viennent de l’étranger, pour le directeur de la santé, on n’est pas face à un virus qui flotte dans l’air mais qui ne se transmet pas à l’occasion d’activités en extérieur ou l’on est à moins de deux mètres les uns des autres, qui ne posent pas problème.

La situation des grands musées n’a pas été clarifiée, bien que Louvre soit resté fermé toute la journée de dimanche et de lundi, les salariés ayant exercé leur droit de retrait.

Il n’y a pas de mesure drastique à prendre, la situation ne l’exige pas a assuré le directeur général de la santé, qui n’anticipe pas de fermeture de grands établissements.

Il n’y a pas lieu, selon le corps médical, pour la majorité des Français de changer leur vie quotidienne, mise à part à appliquer les mesures de précaution rappelées par le ministère de la santé.



Booking.com

Quitter la version mobile