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Explications des prix des fruits/légumes bio

Le niveau élevé de prix sur les fruits et légumes bio serait imputable aux surmarges de la grande distribution.

Selon l’association des consommateurs, UFC- Que choisir, les sur-marges prises par la grande distribution sur certains produits bio sont simplement « exorbitants ».

C’est le cas, selon elle, pour les pommes de terre, les tomates et les pommes bio le coût de distribution serait le même que pour les mêmes produits conventionnels.

Dans une étude publiée le 22 août, elle soutient qu’en moyenne les marges brutes sur ces produits bio sont 75 % plus élevées que pour les produits issus de l’agriculture conventionnelles.

En se basant sur les cotations officielles de 24 fruits et légumes, l’étude critique particulièrement le niveau exorbitant des sur-mages sur les trois fruits et légumes les plus consommées par les Français, les pommes de terre, les tomates et les pommes pour lesquelles les marges brutes de la grande distribution sont respectivement supérieures de 83 %, 109 % et 149 % aux marges brutes pratiquées, sans la moindre justification pour les mêmes produits issus du conventionnel.

Par contre, le niveau de marge dans les grandes surfaces est équivalent en bio et en conventionnel, sur certains produits comme l’oignon, l’ail ou la carotte, sans la moindre explication, pourtant, ce ne sont pas des produits d’appel, sur lesquels on peut faire de la promotion.

Mise à part les marges, des écarts tarifaires s’expliquent par le cout propre à l’agriculture biologique, dont les rendements pour l’exploitation sont fréquemment inférieurs aux pratiques conventionnels.

Une partie seulement de cet écart tarifaire important de l’agriculture biologique s’explique par les rendements moindres, alors que l’écart de prix entre les deux modèles de production est de 41 % dû aux marges différenciées appliquées par les grandes enseignes de distribution.

L’UFC-Que choisir insiste sur le fait qu’à ce jour, la grande distribution n’a produit aucun élément chiffré permettant de justifier une différence des frais de distribution entre le bio et le conventionnel.

Seule une transparence totale et salutaire pourrait amener, selon l’association, les grandes surfaces à justifier leurs coûts d’où sa demande à l’Observatoire de la formation des prix et des marges de rendre public les marges par enseigne et par rayon, partout en France.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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