Être à bonne école

Les patrons resteront ce qu’ils sont.

Et le gouvernement à leur solde restera aussi fidèle à lui-même.

Ainsi, ces deux engeances se prenant premier de cordée ne savent pas qu’il y a d’autres chemins possible pour être bien, être heureux.

Eux ne peuvent l’être que s’ils exercent pleinement leur capacité de nuisance sur les peuples dont ils auraient la main mise.

Ainsi donc, s’il y a plus de chômeurs en France et que ceux-ci restent sagement plus longtemps au chaud des indemnités chômage, ce serait parce que nos conditions d’octroi inciteraient plutôt à la retenue chez soi que perdre son temps au labeur.

Jamais, ils ne remettent sérieusement en cause les conditions qu’ils proposent.

Tout d’abord cette manie de petit commerçant à la sauvette qui recherche toujours le bon coup de moins payer ses salariés.

Ensuite viennent les incapacités formelles de formation.

Les impossibilités de faire carrière ne sont admises que pour ceux qui ont les dents les plus longues et encore faut-il qu’ils soient sorties d’hautes écoles reconnues par la profession.

Et, bien entendu, les éternelles conditions de travail dont on se demande si l’on est bien sortis de Germinal.

Car, si a priori, le travail est moins pénible qu’autrefois, ce n’est pas la remise en question patronale qui l’a permis mais bien la fermeture pure et simple de ces établissements puisqu’ailleurs le salariat était bien moins cher et docile que sur nos terres natales.

La cour des comptes, comme il se doit, doit donner un avis pertinent sur nos comptes.

Par contre, est-elle vraiment dans son rôle lorsqu’elle lance un obus sur la nécessité ou pas d’être présent sur place en regard du péril terroriste ? Mais, il est vrai que ces gens-là ont un avis sur tout.

Nombre d’entre eux sortent de grandes écoles où tout s’apprend et sont dans l’ombre à attendre d’être ministre ou plus si l’on veut bien.

Quitter la version mobile