IdéesRéflexions

Êtes-vous bien assuré ?

La grande masse des assurés découvre l’étendue des leurs garantie après la survenance d’un  sinistre.

Ce n’est pas un reproche fait au système, qui ne peut pas être autrement.

Celui qui doit s’assurer peut choisir son assureur en s’adressant à une mutuelle, à un agent d’assurances ou à un réseau de vent d’un assureur, dont il a entendu parler ou dont il a vu la publicité à la télévision.

S’il s’adresse à un courtier, « toutes compagnies, toutes assurances » comme il en existe toujours, celui-ci lui proposera de l’assurer auprès de l’assureur avec lequel il est en rapport.

Actuellement, la mode veut de passer par un comparateur d’assurance qui est un intermédiaire dont le métier se limite à rabattre des prospects sur les assureurs avec lesquels il a un accord de commissionnent et dont il a enregistré les contrats sur son logiciel.

Son logiciel indique au prospect le contrat qui correspond à la situation mentionnée, ce qui tient lieu d’étude de risque, car il n’orientera pas le locataire de l’appartement qu’il habite sur un contrat conçu pour une résidence secondaire.

Sa mission s’arrête là et c’est au souscripteur de conclure.

Le comparateur n’analyse pas le contenu des polices qu’il a enregistré et, a fortiori, ne les compare pas.

Il peut, au mieux, les sélectionner en fonction du niveau de prix souhaité par le prospect.

Une fois le choix de l’assureur arrêté, le souscripteur doit répondre à un questionnaire, soit devant son ordinateur, soit par l’entremise d’un préposé au bureau de souscription auquel il s’est adressé, pour établir le contrat.

Il est invité, avant de le signer, de vérifier si le contrat correspond à sa situation et si ses coordonnées y sont reproduites correctement.

Si un jour, par malchance, il est victime d’un sinistre, on lui dira, sur la base de sa déclaration et aux renseignements qu’il a fournis, s’il est couvert ou non et, si ou dans quelles limites.

Bien sûr, il a une série de possibilités pour contester la décision de son assureur, nous sommes dans un État de droit.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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