Et l’on entend…

En voilà un qui va jusqu’au bout de lui-même en se ralliant auprès d’un ancien ennemi qu’il a toujours détesté mais qui, a priori, vaut plus qu’un bout de papier signé et une promesse donnée.

Mais, le bénéficiaire de cette trahison bon enfant remercie le brave homme tout en cherchant à s’en éloigner : « il faut en finir avec plus de vingt de politique politicienne ».

Il n’a pas vraiment dit cela mais puisque nous en sommes là, je me permets, comme tout le monde désormais, de faire entorse à une vérité trop rude à vivre.

Des autres qui, s’en voulant prouver au gouvernement qu’ils sont assez grands pour faire leurs débilités tout seuls, signent un beau contrat biparti sur le dos de quinquénaires qui n’en peuvent plus mais…

Ainsi, les bougres ne pourront plus prétendre à 3 années de fainéantises payées sur le dos des braves travailleurs ayant du boulot. Ils n’auront qu’à faire comme les jeunes générations, chercher, trouver et travailler !

Et la femme de l’autre qui se retrouve à pieds d’égalité avec son conjoint puisqu’ils se retrouvent tous les deux mis en examen ce qui, comme chacun le sait, chez ces gens-là ; monsieur, cela ne compte pas.

Ce qui n’empêche pas, bien entendu, la crème patronale de soutenir ouvertement cet homme avare de nos sous en faisant savoir les diables qu’ils étaient tout à fait concernés par le plein emploi tout en réduisant drastiquement les charges !

Je suis certain qu’un honnête homme pourrait facilement leur vendre la possibilité, du moins dans un premier temps, d’embauche gratuite puis le paiement par les heureux élus d’une taxe sur le travail : ils l’ont cherché ?

Ils l’on voulut.

Ils l’on eut.

Et l’on entend dans les champs un hymne révolutionnaire à vous en faire péter la rate…

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