C’est dire que la vie est belle.
Enfin qu’elle était belle puisque ces chiffres concernent l’année 2017 par rapport à sa précédente.
8,9 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté qui était fixé à 1 041€/mois.
Mais, je n’y comprends absolument rien à pas grand chose puisqu’ailleurs, il est indiqué que les 10% des personnes les plus modestes ont un revenu égal à 11 190€ annuels soit 932,5€/mois.
Doit-on pour autant conclure que les plus modestes vivent sous le seuil de pauvreté et qu’une certaine frange de non modestes restent tout de même à ce niveau.
Mais, ne vous battez pas, l’écart étant de 108,50€/mois, l’on comprend bien l’angoisse de beaucoup de basculer du mauvais côté où penche leur trésorerie.
Mais c’est un peu contradictoire avec un autre indice ; celui de l’intensité de la pauvreté qui est déclaré à 19,6…C’est vrai qu’il faudrait boir avec le médian des moins rémunérés ! Par contre, les 10% les plus riches n’ont pas vraiment trop ce souci puisqu’ils ont eu droit à 38 210€/an soit 3 184,17€/mois toutes primes confondues.
L’on comprend l’angoisse de beaucoup de se retrouver au chômage qui est le moyen le plus sûr de descendre la pente et d’y rester une fois tombé.
Et c’est ainsi qu’un, qui se croit être dans la misère, alors qu’il est juste au-dessus du niveau de l’eau qui ne monte pas, pense qu’il est injuste qu’il n’ait pas encore ce logement social réclamé depuis 4 ans, alors que d’autres sans travail en ont un.
Allez expliquer objectivement le quotidien à un brave gars qui marne et pense que les autres se la coulent plus douce que lui.
L’un des vrais problèmes de cette société, c’est que tu sais à quel niveau tu commences et que tu es certain de connaître ton niveau en fin de parcours.
Ça ne laisse pas beaucoup d’espoir si ce n’est de se dire qu’il y en a qui sont tombés bien plus bas.
