Et en plus, il ne rigole pas

Si l’on comprend bien le ministre de l’intérieur, s’exprimant à l’extérieur de son cénacle, il n’y a plus des forces de l’ordre, mais bien des gardiens de la paix.

C’est la démonstration faite que ce monsieur, fière de sa personne, est en plein accord avec son premier de cordée lorsqu’il avait dit que demain sera différent d’aujourd’hui.

C’est différent, dans les mots du moins, mais en ordre inversé.

Pourquoi pas, car il est bon de faire leçon du passé.

Il a tenté nous faire pleurer sur les conditions déplorables de la manière dont on fait exercer le métier à des jeunes qui ont cru, un instant, à l’idéal républicain.

Ils n’avaient pas compris qu’il n’était pas là, ce qui aurait imposé une vraie formation pleine et entière.

Mais pour servir l’état, dont ils sont les anges gardiens avec leur Dieu protecteur à leur tête, quelques jours suffisent largement.

Malheureusement, personne, dans ces beaux couloirs dorés ministériels, n’a vraiment pris en considération le poids des mots sur le choc des photos.

C’est bien, en tant que chef d’entreprise, il reconnaisse que certainement l’entreprise France n’a-t-elle pas vraiment fait le nécessaire pour que ses salariés vivent, dans le privé, il est vrai, plus dignement et pas nécessairement dans leur voiture.

Cet homme reconnaît donc implicitement qu’il y a eu dysfonctionnement dans le hiérarchie du dispositif instauré.

Mais, comme il vient juste d’arrivé, il ne peut en être tenu pour responsable.

A y regarder de plus près, l’on ne peut que constater qu’il y a de la patte de l’illuminé dans ce stratagème.

Ils étaient tous là présents, certes à des postes différents, mais bien installés dans les gouvernements les ayant acceptés.

Leur reconnaissance du ventre, est dr rendre à César ce qu’il lui appartient et de faire semblant de ne pas avoir été explicitement au courant.

A propos, avant d’être ce qu’il est, il lui avait été proposé l’éducation nationale.

Les profs auraient bien rigolé d’être aussi bien protégé.

Un véritable couteau suisse que ce petit homme là.

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